Côtes d'Armor

Pemp ! On dirait une onomatopée, un bouchon de champagne qui saute. Pemp signifie cinq en breton, pour dire le cap des cinq ans d'activité franchi par l’association Fur Ha Foll dans la construction puis l'animation du Logelloù, un centre de création musicale implanté dans le Trégor.

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Le Carré Magique, pôle national des arts du cirque en Bretagne, organise son festival bisannuel au pied des antennes géantes de Pleumeur-Bodou, avec des créations qui mêlent l’acrobatie, la musique, la poésie, la danse, le théâtre, le clown…. Ici Cécile Métral, Volti Subito et Xav To Yilo.

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Amétiste, visage de clown sobrement maquillé, se tient devant une commode à tiroirs fantasques. Elle nous raconte sa solitude avec un humour désarmant. Sur fond de dentelle noire et de musique classique, elle s'est inventée un cadre. Mais parfois jaillissent les larmes et les rires, l'espoir et la désolation. Cécile Métral est Amétiste, convoquant tour à tour un piano et un mini-fil de funambule au moyen desquels elle recherche, dans un théâtre de gestes et de paroles, l'équilibre qui tempère la vie. (Le Jardin) aborde la thématique de la solitude avec perspicacité, humour et sensibilité.

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Sur le sable d'une arène, un trio (deux comédiens et un cheval) compose une histoire de la terre et de l'humanité au travers d'une chorégraphie à la fois archaïque et moderne, appelant le chant, la poésie, la danse, le théâtre et bien sûr la voltige. Transcendant les codes habituels de la technique équestre, la compagnie Volti Subito invite le public à une connivence où le hasard et la quête de l'équilibre donnent naissance à un monde délicieusement onirique.

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Silento c'est un spectacle sur l'amour profond, tendre et sensuel. Deux personnages qui se découvrent et s'apprivoisent. Un troisième, musicien, assiste à la scène, s'en inspire et crée la bande-son de l’histoire. Les deux danseurs proposent des images dansées, au sol ou sur un cadre aérien. Inspirée du cirque, cette chorégraphie est un mélange d'horizontalité et de verticalité, de force et de légèreté qui s'unissent pour une ode à la lenteur. Guitare électrique, accordéon et voix se succèdent, se tuilent, se mélangent et créent une musique entre tango et blues.

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La grève du Joint français (1972) fait date dans l’histoire de la Bretagne et plus largement dans celle des conflits sociaux. Elle marque un tournant dans le comportement des ouvriers de province qui refusent désormais d’être considérés comme une main d’œuvre docile et sous-rémunérée.

Un demi-siècle plus tard, le musée de Saint-Brieuc confie à deux anthropologues le soin de revisiter cette histoire, non pas pour la restituer par les moyens ad hoc, mais en mobilisant les parcours et la réflexion d'acteurs de la contestation et en resituant leurs combats dans une perspective longue, à travers les luttes contemporaines : des LIP aux zapatistes, des Gilets jaunes aux zadistes, etc.

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Passez le grand portail rouge et avancez dans le parc pour découvrir la Villa Rohannec’h surplombant le port du Légué à Saint Brieuc.

Site emblématique des Côtes d’Armor, la Villa fait partie des sept sites culturels et patrimoniaux du Département et abrite, dans une maison-atelier, une fabrique artistique et culturelle. Ouverte au public, la Villa est avant tout une maison, un lieu fondé sur des principes d’expérimentation, de coopération et d’hospitalité.

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Artistes plasticiens ou cinéastes, danseurs ou comédiens, les résidents parlent de leur perception de la Villa Rohannec’h comme lieu de vie et de création, où chacun est accueilli avec son projet et accompagné dans une ambiance conviviale.
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Depuis fin 2019, Paul est l’invité de la Villa Rohannec’h dont il a fait son atelier. D’abord pour réaliser O, un film vertigineux inspiré par le concept d’inertie polaire du philosophe Paul Virilio, puis il enchaînera avec deux autres réalisations, autant d’opportunités pour nous de voir l’artiste au travail et de l’entendre parler de son approche.

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En février-mars 2022 dans toute la Bretagne, de nombreux libraires ou bibliothécaires se mobilisent pour mettre en lumière la vitalité littéraire et la richesse éditoriale régionale à travers des rencontres avec des auteurs et éditeurs. Un Mois du livre en Bretagne fait de lectures, d'expositions, de tables rondes, d'ateliers créatifs ou encore de concert dessiné pour valoriser auprès du grand public la création littéraire avec les acteurs de la filière.
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Ils s’appellent Arnaud Flici, Sylvie Golvet, Olivier Macaux ou Grégoire Le Ménager, ils sont, à un demi-siècle de distance, des proches de l'écrivain Louis Guilloux (1899-1980). Ils en connaissent l’œuvre et le parcours, un parcours jalonné de rencontres exceptionnelles et fracturé par deux guerres dont l’écrivain a saisi toute l’atrocité.

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La Passerelle de St Brieuc >
l’actrice et la metteure en scène Sigrid Carré-Lecoindre explorent avec audace et sans indignation, la violence conjugale telle qu’elle est vécue par une femme.

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Lena Paugam arrive sur KuB par l’entremise du réalisateur Sylvain Bouttet qui pose sur elle un regard attentif, attendri et admiratif. Ça commence par une balade sur la plage de Binic où elle évoque les idées qui charpentent sa conception du théâtre contemporain. Nous la retrouvons ensuite pour la première mise en forme d’Écho, un texte que Xavier Maurel a écrit pour elle en 2017, un monologue qu’elle donne dans le bois du Viaduc des Pourrhis, à Étables-sur-mer, avec un groupe de danseurs amateurs préparés par le chorégraphe Thierry Thieu Niang et des photographies d’Isabelle Vaillant disséminées dans la nature..

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En 1972, Madeleine de Sinéty a 38 ans. Elle quitte Paris pour s'installer dans un village découvert au hasard d'une panne de voiture : Poilley, près de Fougères où elle va passer près de dix ans. Elle y réalise plus de 55 000 photographies. Au musée Nicéphore Niépce de Châlons-sur-Saône, une sélection de 200 photos est accompagné d’extraits de carnets de l’artiste dans lesquels elle raconte ses journées à Poilley et livre de nombreuses anecdotes sur la vie du village.
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Nous avons la chance, grâce au travail d’un cinéaste naturaliste passionné, Michel Baracetti, de pouvoir accéder aux coulisses du Trieux, le fleuve breton. Le documentaire Le Trieux au cœur de l’eau nous permet de toucher du regard la mécanique d’un cours d’eau, d’entrer dans le détail des interactions entre la faune, la flore qui forment le biotope, et l’humain qui le déstabilise.
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Avec Le Réseau Shelburn, Nicolas Guillou narre des faits héroïques en temps de nazisme, tout en faisant lui-même preuve de bravoure. Avec sa complice Alexandra Robert, il réalise un rêve fou : tourner un film de guerre, dans des décors et du matériel d’époque, des centaines de figurants et des dizaines d’acteurs… avec des moyens financiers insignifiants en regard de l’énormité du défi.

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Guirec est un aventurier du 21e siècle à l'esprit no limit. Le jeune-homme s’est lancé en autoentrepreneur, sur un bateau d’occase, dans une pérégrination dans les hautes latitudes.
Muni d’une GoPro et d’un drone, accompagné par sa poule Monique, il partage ses émotions en direct : collision avec un iceberg, rencontre avec une baleine… et la funeste nouvelle tombée d’un satellite : la mort de son père. Du pôule Nord au pôule Sud est un spectacle ahurissant de beauté et de culot.
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Descendre le Trieux tout en filmant ce qui s’offre au fil de l’eau, un projet auquel Jean-Louis Le Tacon, né il y a plus de 70 ans sur les rives de ce fleuve, tenait particulièrement.
Ainsi, après une vie entière à explorer le monde, a-t-il renoué avec les paysages de son enfance, s’appuyant sur une littérature de terroir quasi-centenaire qui lui permet de boucler des boucles, de connecter l’avant-guerre (économique), le temps des moulins et des aquarelles, et le contemporain : les satellites et les images numériques.

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Basée dans les Côtes d’Armor, Alice Zeniter a fait sa rentrée littéraire avec L’Art de perdre : succès critique et Goncourt des Lycéens. Rencontre avec la jeune femme au temple de Lanleff, lors de la représentation de son spectacle littéraire et musical, Il y a eu de bons moments, en compagnie du musicien et comédien Nathan Gabily.
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Alice Zeniter au Théâtre Anne de Bretagne avec Le Seigneur des porcheries, le roman incandescent et apocalyptique de Tristan Egolf, écrit à l’âge de 23 ans, 10 ans avant qu’il ne se suicide. Une interprétation littéraire en compagnie du guitariste et chanteur Nathan Gabily et du batteur Benoît Seguin.
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L'histoire du Rock'n’roll, ils la connaissent sur le bout des doigts. En 2017 leur rock garage, tendance psychédélique se fait remarquer par Jean-Louis Brossard, directeur des Transmusicales. Le festival est pour eux un véritable tremplin. Smooth Motion sur scène c'est une overdose d'énergie, ils se dévoilent au grand jour, les tripes à l'air, le sang bouillonnant. Le groupe créé en 2011 par quatre amis paimpolais est composé de François Martin (chant et guitare), Camille Goëllaen (orgue), Louis Keromest (basse), et Colin Goëllaen (batterie).

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Soutenir les initiatives locales et écologiques, mettre en valeur le travail des petits producteurs face aux géants industriels, donner la parole aux militants comme à leurs détracteurs… sont des éléments constants de mon travail de journaliste, dans une région particulièrement concernée par l’agriculture intensive et ses ravages.
Découvrez sur notre page un reportage France Culture où la journaliste interroge en profondeur les enjeux contemporains du monde rural (place des pesticides, etc.).

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Assise à l’ombre d’un arbre, Alice Zeniter s’adresse à une assemblée captivée par ses histoires. Nous sommes en Centre Bretagne, au festival Lieux mouvants. Aussi fluide qu’à l’écrit, la romancière raconte comment lui viennent ses narrations, au croisement d’un regard documenté sur le monde et du réel, le sien ou celui de personnes rencontrées sur son chemin.

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Brumaire est le fruit d’une convergence incertaine entre tradition orale, jazz et littérature, un accord en trois langues : français, breton, russe.
L’assemblage s’impose sur scène comme une évidence tant chacun des protagonistes est fort de sa présence, de ce qui le constitue, et en capacité d’écouter et de contribuer à ce bel ensemble : Françoise Morvan à la plume, Annie Ebrel au chant, André Markowicz au récitatif, Hélène Labarrière à la contrebasse.

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Si j’en crois le Larousse, je suis moi-même Harki sans avoir la moindre idée de ce que ce mot veut dire. Avec son élocution claire et posée, son intelligence pétillante, Alice Zeniter nous raconte son processus de création de L’art de perdre deux ans après la sortie de son roman, succès critique et public, couronné notamment d'un Prix Goncourt des Lycéens.

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Au Quai des rêves Lamballe > L’information construit et défait notre humanité. Et l’amour ? 50 tableaux pour plus de 120 personnages, joués par neuf comédiens ! Guillaume Doucet parle de la pièce démesurée qu’il met en scène. Quelque chose de très excitant et joyeux, en prise avec le contemporain.

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