Jacques Le Brusq, diplômé de l’école des beaux-arts de Paris, vit actuellement à Nantes où il participe activement à la vie artistique.
En 1964, installé dans le Morbihan, sa peinture est alors fortement influencée par les règnes minéral et végétal, ainsi que par l’art fantastique. Il participe à de nombreuses expositions en France et à l’étranger.
En 1969, il acquiert La Cour de Bovrel, ancienne seigneurie du XVe siècle, située sur les Landes de Lanvaux. Dès l’été 1970, il y crée un centre d’art et y accueille ses amis peintres, sculpteurs, photographes, liciers, graveurs. Dix ans sont nécessaires pour sauver ce domaine de la ruine. Période laborieuse de maturation, peu favorable à l’exercice de la peinture, psychiquement supportée par l’approche des philosophies orientales, chinoises et la révélation de la pensée du philosophe Henri Maldiney.
En 1973, il est appelé à un poste d’enseignement aux beaux-arts de Rennes, charge qu’il exercera jusqu’en 2000.
La rencontre avec l’arbre (un chêne), au cours de la décennie 80, va le remettre à l’ouvrage et orienter désormais sa recherche vers la notion de présence.
En 1985, la ville de Rennes lui décerne le Grand Prix des Arts Plastiques, ce qui lui permet de présenter ses peintures d’arbres, l’année suivante, à la Maison de la Culture, puis à Paris ainsi qu’au musée de Tessé du Mans.
On le retrouve en 1993, parcourant pendant trois années les plaines de la Beauce, pour préparer une exposition au musée des beaux-arts de Chartres.
En 2013, il présente un ensemble important de ses peintures au Centre d’Art du Domaine de Kerguéhennec, lors de l’exposition Sur le Motif.
Au printemps 2018, il expose en compagnie d’une jeune artiste, Noémie Chauvet, à la galerie RDV à Nantes sous le beau titre Ce presque rien .
Début 2019 il expose ses peintures autour de l'arbre au musée d'art contemporain de Vannes La Cohue, une exposition en double regard avec Béatrice Bescond. En présence des arbres, une exposition à retrouver sur KuB !