Originaire du pays de Brocéliande, Julien Eon développe dès l’adolescence un goût prononcé pour le cinéma fantastique, la littérature subversive et le rock underground. Mais c’est par le rock qu’il débute sa carrière artistique, d’abord en tant que guitariste et chanteur dans la région rennaise, puis à Paris où il fonde le groupe The Marshmallow Dykes, avec lequel il enregistre deux albums dans un registre garage punk.
Par la suite, Julien Eon se passionne pour le métier de cinéaste. Il décide de mettre en image son obsession pour les graffitis en réalisant son premier court métrage, Gens d’la lune, filmé avec une caméra super 8, deux bobines et quelques centimes. Ce film, qui surprend par son ton à la fois provocateur et poétique, fait une belle carrière dans les festivals et sur Canal +.
Par la suite, Julien réalise notamment un documentaire, M le Gardeur, primé en festivals, où son style s’affirme et se précise. Nous sommes plongés dans un univers baroque où l’ironie et l'humour noir côtoient une poésie étrange et décalée, que l’on retrouvera dans L’avenir est tellement radieux (que je dois porter des lunettes noires).
Depuis 2015, Julien se consacre essentiellement à l’écriture. Il finalise le scénario de son premier long métrage, Mauser, un thriller gothique où des bikers russes sèment la terreur en Picardie. Il travaille également sur des projets de séries télé: Armor, une mini-série qui mêle écologie et légendes bretonnes, ainsi que Pandemonium, une histoire rocambolesque dans le Paris de la fin du 19e siècle, où un jeune homme mène l’enquête dans les milieux occultes et spirites.