Peintre et graveur, Thomas Godin est avant tout un autodidacte. Fort de ses voyages mais aussi de son enracinement en Bretagne, son art est un hommage à cette double identité.
À l’aide du mécanisme de la presse, l’artiste crée sans se soucier du type de matériau, couleur ou forme qu’il emploie. Il se situe lui-même à la lisière entre l’artisan et l’artiste. Ses gravures, emprises de cette création ambivalente, représentent de manière abstraite des paysages, suggèrent des lieux et font appel à l’imagination du spectateur. C’est cette interprétation du regardeur que Thomas Godin recherche et considère comme la dernière étape de son travail. À l’image de leur créateur, ces gravures sont un pont entre différents mondes.
Dès 2016, Thomas Godin a exposé au Japon et aux Philippines mais il s’est aussi ancré sur le territoire français, de Paris à Brest. Cette implantation se poursuit toujours avec des expositions à venir en Italie, en Suisse, aux Philippines et plus localement, comme aux Enclos de Landivisiau.