Isabelle Rèbre réalise des documentaires, essentiellement des portraits, dont plusieurs portraits d’artistes. En 2001, Charles Rojzmann, thérapeute social (Arte). En 2003, le portrait du cinéaste André S. Labarthe de la tête aux pieds (Ciné-Cinéma et États Généraux de Lussas). En 2006 elle réalise La peinture de Jean Rustin, puis Après la colère (Arte 2006), portraits de lycéens et d’étudiants en lutte contre le CPE. En 2013, Ricardo Cavallo ou le rêve de l’épervier. En 2018, elle achève Pollock&Pollock, long-métrage autour des peintres américains Jackson et Charles Pollock.
Isabelle Rèbre est aussi l’auteure de plusieurs pièces de théâtre. Fin inspirée par les dernières années de Ingmar Bergman, créée par Bernard Bloch (Réseau Théâtre) en 2014. En écho à cette pièce, elle écrit un essai : La dernière photographie. Sarabande, de Ingmar Bergman (La Lettre volée, 2017).
Elle a écrit pour France Culture Ton 8 mai 1945 et le mien, diptyque diffusé en 2001 avec Maurice Garrel et Evelyne Didi. Le texte a été publié dans une version littéraire par François Bon sur Publie.net. Sa première pièce Moi quelqu’un a été créée à Paris (Théâtre de l’Atalante en 1998) et est publiée chez Actes Sud Papier.
Depuis 1993, Isabelle Rèbre a produit pour France Culture une trentaine de documentaires (Nuits magnétiques, Surpris par la nuit) en grande partie en rapport avec l’art et la littérature (À la recherche d’Unica Zürn, Des écrivains en exil, Kateb Yacine, Après la dernière bande, Les frères Pollock, etc…
Elle enseigne par ailleurs le cinéma documentaire à Paris 8 où elle termine un doctorat.