Originaire d’un village isolé de la campagne bretonne, Timsters, de son vrai nom Julien, appréhende les années 90, comme par procuration. Un poster de Manhattan au pied de son lit, l’adolescent découvre la Pop Culture New-Yorkaise au travers des films et séries de l’époque… Isolé en campagne avec un accès limité à la culture, Julien côtoie l’ennui jusqu’à ce que son père lui apprenne ses premiers riffs de guitare. Une addiction est née.
A l’âge de 15 ans, c’est un peu dérouté qu’il suit le même chemin que son père pour devenir conducteur routier. Durant cette période, il passe de longues heures en solitaire à étoffer sa culture musicale. Avec cet amour grandissant pour le quatrième art, il prend un virage à 180 degrés et s’investit pleinement dans sa passion.
Ses années de musicien le conduisent tout naturellement à la réalisation artistique (auprès de Praa, Colorado ou encore Manceau, O Safari). Timsters y développe sa propre touche, très Lynchéenne, mêlée à l’efficacité d’élégantes compositions pop. Rien de plus normal pour un enfant élevé avec la discographie des Beatles. Ses premiers titres font une apparition distinguée en France ainsi qu’à l’international. Parmi ses soutiens on compte : Konbini Radio, Tsugi, FG Chic, The Line of Best Fit, Novorama… ou encore un Top Viral France, la fameuse New Music Friday et le très curateur Fresh Finds.
Puisant son inspiration dans des artistes tels que Bowie ou Prince, Timsters confie: Chacun cohabite avec une part féminine et masculine, non pas en opposition, mais dans une symbiose qui donne cette énergie absolue. À travers les artistes qui ont influencé ma personnalité, l’adolescent que j’étais avait le besoin d’explorer et de comprendre les grands villes ainsi que la diversité culturelle qui en découle.
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