Laia Abril est photographe, artiste visuelle, écrivaine et éditrice. Après avoir obtenu un diplôme de journalisme en Espagne, elle s’installe à New York pour étudier la photographie au Centre international de photographie. Elle choisit de centrer ses travaux sur l’intime, d’observer et de mettre en lumière des aspects cachés de la sexualité, des troubles alimentaires, de la lutte pour l’égalité des sexes. En 2009, elle rejoint le centre de recherche la Fabrica, résidence d’artistes de Benetton en Italie. Photographe et conceptrice-réalisatrice pour la revue COLORS, elle y travaille pendant cinq ans.
Ses travaux explorent et articulent des formes artistiques variées : installations, livres, web-documentaires, films. Ils ont été diffusés dans le monde entier, notamment aux États-Unis, au Canada, en Chine, en Turquie et largement en Europe. Nombre de ses œuvres ont été acquises par des collections privées et publiques : le Musée de l’Élysée, le Winterthur Museum en Suisse, le Musée National d’Art de Catalogue à Barcelone... Ces dernières années, elle a reçu le prix Revelación Photo España, le prix FotoPres, et pour son exposition A History of Misogyny, chapter one : On Abortion, le prix de la photo Madame Figaro (Arles 2016).
Bibliographie
Laia Abril a écrit plusieurs ouvrages:
Thinspiration (2012), Tediousphilia (Musée de l’Élysée, 2014), The Epilogue (Dexi Lewis, 2014). Elle en a auto-édité certains. The Epilogue a été salué par la critique et sélectionné par des festivals. En 2016, La Fabrica a publié une monographie de sa collection Photo Bolsillo, dédiée aux sept premières années de sa carrière. Son projet de livre Lobismuller (RM, 2017), sur l’histoire du tueur en série le plus énigmatique et sanguinaire de l’histoire espagnole, a été sélectionné par le prix España Best Book Award. Après avoir travaillé pendant cinq ans sur les troubles alimentaires (On Eating Disorders), Laia Abril a démarré un chantier sur l’histoire de la misogynie, A History of Misogyny, dont le premier chapitre concernant l’avortement sera publié par Dewi Lewis en 2017.
En 2017 elle expose Le mythe des règles lors du Festival Photoreporter de Saint-Brieuc.