C’est d’abord l’Afrique qui éveille le jeune Octave Noire à la musique. Il a vécu les dix premières années de sa vie en Côte d’Ivoire. Tout naturellement, sa musique a longtemps puisé à cette source jusqu’à son dernier album Néon, qui ne garde du continent noir qu’une empreinte légère.
Tout enfant qu’il était, Octave Noire n’envisageait pas sa vie d’adulte autrement que bercée de musique. Après maints appels du pied, ses parents lui offrent un petit synthétiseur en plastique. Il a 10 ans, ne sait pas le solfège mais reproduit, à l’oreille, ses mélodies préférées.
Dix années de cours de piano plus tard, le voilà conforté dans ses premiers désirs. D’où un cursus de musicologie à la Sorbonne, pour acquérir des bases. Mais cet apport académique ne colle pas vraiment à ses goûts. L’électro de Kraftwerk et le synthé de Jean-Michel Jarre – qu’il écoutait ado – lui trottent dans un coin de la tête, de même que Jacques Higelin – un artiste aussi abordable que parfois franchement barré. Octave Noire est coutumier de ce type de grand écart.
Concerts
OCTAVE NOIRE était en concert aux Rencontres trans musicales de Rennes les 1er et 3 décembre 2016.