L’essence
L’essence… sujet inflammable par les temps qui courent, et Da Silva qui se promène un jerrican à la main, écorché vif, se préparant à la fin des temps ainsi qu’à la sienne. Tout cela est fait avec élégance, maestria textuelle et graphique sur fonds rougeoyants avec la mort qui s’affiche sans vergogne. Avec ses airs de rédemption, il nous brosse une sorte de Jugement dernier ultracontemporain, sans prétention mais avec une sincérité crue.
L’ESSENCE de Da Silva
L’ESSENCE de Da Silva
Da Silva a imaginé des personnages poétiques, colorés, vivants et imprégnés de son savoir-faire de peintre. Ces créatures évoluent dans une œuvre en stop motion, image par image. Ils se croisent, s’effleurent et se rencontrent dans une utopie poignante et drôle célébrant la lumière et la résilience. À l’image des créatures d’un Tim Burton, les héros farfelus de cette vidéo trahissent une poésie déchirante et une personnalité attachante. Un chat, une grenouille, une sirène, une danseuse, un nageur, une carcasse de poisson… tous se livrent à leurs excès, jusqu’au plan final : un portrait aux traits semblables à ceux de Da Silva.
La part de moi que je souhaite exposer
La part de moi que je souhaite exposer
par Da Silva
La pochette de mon disque Extrait d’une vie imparfaite est un autoportrait qui a fini par se révéler sur une toile qui me servait à essuyer mes pinceaux. L’autoportrait est une représentation destinée à montrer la façon dont je me perçois, en même temps que la part de moi que je souhaite exposer. Il en va de même pour l’image en général : l’image est une perception. C’est pourquoi j’ai souhaité dessiner et animer l’intégralité de mon clip. En partant de la pochette du disque, j’ai poursuivi le travail graphique et esthétique de mes toiles afin de dévoiler dans une seule œuvre tout ce qui définit mon rapport à mon public, mon rapport à moi-même et à mon art.
Da Silva
Da Silva
Da Silva est né le 15 avril 1976 à Nevers. Du groupe de punk rock nivernais, les Mad Coakroches, à Mitsu, en passant par les Tambours du Bronx, Punishment Park, et Vénus Coma, du punk rock français à la musique électronique, la jeunesse de cet adolescent surdoué fut un prélude à ce que l’homme allait devenir : Da Silva, artiste caméléon, prolifique, auteur-chanteur-compositeur capable de toutes les collaborations et de toutes les aventures artistiques. Son premier album, sorti en 2005, est disque d’or. Nommé en 2007 aux Victoires de la musique en tant qu’artiste révélation scène, il enchaine ensuite les disques acclamés par la critique.
La carrière de Da Silva est tentaculaire : écrire pour les autres, composer des disques, des bandes originales de film, écrire des livres pour enfants, créer des spectacles jeune public… Da Silva se bat pour la jeunesse et le public empêché, pour que les créations de l’esprit soient accessibles à tous. Ateliers artistiques et actions culturelles dans les lycées, les écoles, les hôpitaux, les prisons, etc., ses actions culturelles sont toutes destinées à donner la parole, à encourager l’intérêt pour l’art et la culture. L’auteur chanteur compositeur est aussi un peintre habité et expose ses œuvres en France, en Suisse, en Belgique et au Portugal.
Un nouvel album attendu
Un nouvel album attendu
FRANCE BLEU >>> L’émission La nouvelle scène musicale se consacre au nouvel album de Da Silva, où la musique souligne la trivialité sublime de l’existence.
DIVERTIR >>> Interview de Da Silva sur son nouvel album, Extrait d’une vie imparfaite.
BRETAGNE ACTUELLE >>> Retour sur le parcours de Da Silva qui l’a mené à Rennes, une ville à taille humaine qui sollicite beaucoup son imagination.
COMMENTAIRES