L'amour, la mer et la mort

un clip réalisé par Sidney Vienne & François Langlais (2019 - 4')

par Sidney Vienne & François Langlais

L'idée qui sous-tend ce clip c'est de faire un lien entre la mort et la fête, la possibilité de joie dans l'épreuve.
L'amour, la mer et la mort. Difficile de parler d'autres choses à travers les images tant la chanson de Vincent est explicite. Alors nous souhaitons raconter une histoire où tous ces thèmes s'articulent. Nous voulons mettre en scène une autre possibilité de se rapporter à la perte que celle du drame et de la tristesse qui est si courante chez nous. Depuis un univers sensible qui pourrait être celui d'une des chansons de Vincent Prémel, des personnages dont les vies sont liées se rejoignent et vont faire route ensemble pour dire au revoir à un de leur proche. Une fois leur ami remis aux flots, ils célèbrent ensemble autour du feu. De nouveaux liens se dessinent, le vieux compagnon de route termine la partie qu'il avait commencé avec le petit garçon. Les musiciens pansent les cœurs et la danse l'emporte. La vie suit son court.

Nous avons voulu mettre en place une sorte de court métrage muet, en laissant vivre les plans, dans les limites permises par le rythme de la musique. Le travail sur les accessoires et les vêtements a pour but de créer une atmosphère intemporelle. L'histoire est simple. Ici, c'est l'attention au cadre et au détail qui nous importait le plus. Nous voulions un clip sobre et efficace, à la manière d'un chanteur accompagné de sa guitare, au coin d'un comptoir.

Guitare en bandoulière, Vincent Prémel chante ses voyages et ses rencontres dans le tumulte et les fracas du monde.
Comme on remplit un carnet de voyage, il raconte ses escales et ses aventures chargées de poésie, d'embruns, de filles et de rhum. Avec toujours humour et tendresse, il peint ses chansons pour le petit peuple humain dans un univers où s’entremêlent les espoirs, les souffrances et les rêves.
Faire la bande originale de sa vie, voilà le projet. Alors Vincent Prémel chante sa bourlingue. Et puisqu'elle est peuplée de gens, il s'en est fait des camarades. D'une rousse fée de Galway à l'équipage fatigué d'un cargo, de la Sublime d'Istanbul aux cabossés du quartier. De port en port, il parcourt avec eux les océans, des îles du Cap Vert aux Antilles et du Légué à Marseille.

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Sidney Vienne et François Langlais se sont rencontrés pendant leurs études de technicien audiovisuel. Diplômes en poche ils décident de monter Ronin Production en 2013 et de se lancer dans la réalisation vidéo. Leur premier amour devient rapidement le clip musical, un format court qui leur permet de se faire la main, de tester des partis prix esthétiques et d'y glisser les références qui leur tiennent à cœur. Une dizaine de clips musicaux plus tard, en 2018 Ronin Production devient Ronins Films, un collectif plus large où le clip à une place centrale. En parallèle, les deux compères continuent chacun leur parcours avec l'image. François travaille pour la télévision et réalise des portraits et documentaires courts sur des artistes, il termine son premier documentaire long fin 2019. Sidney écrit son premier court métrage et réalise des films et captations dans le domaine de la musique, du spectacle et de la communication.

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