Séduction
Paupières mi-closes, Mona Lisa du 21e siècle, Joanna distille dans Séduction les lignes claires d'une romance. Elle se peint tranquille, calme pour laisser toute la place au flot de sa voix. Parfois son regard direct et franc nous surprend. Tout porte vers l’histoire d'un amour sensuel qu’elle porte à une femme. Elle raconte son attirance, son regard sur l'autre comme sur une œuvre d'art. Elle berce cette histoire de fascination dans un débit calme et serein, dodelinant de la tête. Il est question d’un regard qui ne se dérobe pas et assume son amour pour cette Lolita charmeuse, véritable statue grecque qui prend la pose.
Séduction est un moment de répit, de beauté complexe et subtile, où les êtres se dessinent sous la caresse d'une fleur glissée sur la peau et le satin. Un artefact visuel où les tons pastel savent se rendre doux et flamboyants à la fois. Un délice.
SÉDUCTION de Joanna
SÉDUCTION de Joanna
un clip réalisé par Joanna (2018 – 4’)
Une déclaration d’amour
Une déclaration d’amour
par Joanna
Le clip décrit une déclaration d’amour d’une femme à une femme.
Les couleurs sont douces et les objets lient les personnages. La réflexion de la lumière donne l’impression que tout est sucré.
Il y a deux ambiances : l'une qui pétille, avec des fonds de couleur, des costumes, des accessoires sucrés. Le jeu des acteurs introduit une ambiance plus feutrée et intime, avec des couleurs chaudes et pâles, de la peau, des plans de bouches et de fleurs.
Les deux œillets symbolisent les personnages qui, de manière crescendo, se retrouvent dans les mêmes plans. Toutes les deux habillées de façon similaire (nuisette et maquillage à paillette). Le plan de fin met en avant le pouvoir (de séduction) féminin.
JOANNA
JOANNA
Les influences de la rennaise Joanna oscillent entre Mylène Farmer, Lana Del Rey ou Grimes : une culture hétéroclite que l’on retrouve dans ses morceaux.
Ses textes doux et faussement naïfs célèbrent l’amour, la féminité, délicatement posés sur des instrus de pop urbaine.
Investie dans l’image comme dans le son, elle réalise elle-même ses clips, imaginés en parallèle de l’écriture de ses chansons.
Constat d’inégalités
Constat d’inégalités
KOSTAR MAG >>> ElJ’ai toujours chanté. À la maison j’écoutais les CD de mes parents, de la pop américaine, mais aussi du classique car j’ai fait du piano, du jazz, de l’électro. Aujourd’hui, j’écris sur des musiques envoyées par des amis beatmakers. C’est la musique qui m’inspire, avec ce que je ressens, des thèmes qui me tiennent à cœur.qui mérite sa place.
MIXTE MAGAZINE, Ariel Kenig >>> J’écoute la prod plein de fois, je fais des vocalises pour voir où je peux placer ma voix, je pense à un fil rouge et puis je mets des mots. Je n’ai pas vraiment de méthode. Séduction, je l’ai écrite en une soirée. Ça va vite, presque trop vite.
OUEST FRANCE >>> J’ai toujours chanté. À la maison j’écoutais les CD de mes parents, de la pop américaine, mais aussi du classique car j’ai fait du piano, du jazz, de l’electro. Aujourd’hui, j’écris sur des musiques envoyées par des amis beatmakers. C’est la musique qui m’inspire, avec ce que je ressens, des thèmes qui me tiennent à cœur.
VICE >>> Tout a commencé par un clip publié sur Youtube qui a cartonné sans aucune promotion. Depuis, la chanteuse rennaise passe ses nuits à écrire pour sortir à temps son premier album dans quelques mois.
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