Tahiti sous la lune
Dans l’ambiance lascive d’un océan tout ce qu’il y a de pacifique, des jeunes gens se sont construit un monde à leur image, peuplé d’origamis, cet art du pliage considéré au Japon comme une philosophie.
Tahiti sous la lune dépeint un paradis artificiel où s’invitent les secousses de la violence du monde. Explosions de vie versus effondrement, pullulement versus destruction, Enfant perdu nous invite à inhaler les parfums exquis de ce récif imaginaire, à respirer sous cellophane cette brise océane.
TAHITI SOUS LA LUNE d'Enfant Perdu
TAHITI SOUS LA LUNE d'Enfant Perdu
par I. Nguyen, C. Prayez, C. Louboutin (2019 - 4’)
Vision enfantine
Vision enfantine
par Enfant Perdu
Cette chanson parle de rêves, voyages fantasmés et idéalisés. Un peu souchonesque dans les paroles mais avec un son electronica dense et imagé avec de nombreuses textures et des samples variés d’orgues marines naturelles, d’oiseaux exotiques ou encore d’un stade de foot.
Nous avons tenté à travers le clip de traduire l'utopie un peu candide d’un lieu où on n’a jamais mis les pieds, grâce à une mise en scène où l'on interagit avec des origamis représentant des animaux, des bateaux, dans un décor idyllique reproduit avec des incrustations sur fond vert et du papier. C’est une vision enfantine, avec des châteaux de sable, des fruits géants et une jungle paradisiaque.
En contrepoint de ce côté ingénu, les images des refrains sont issues d’archives ou de documentaires, évoquant une sorte de contemplation et de méditation sur la nature.
Nous avons passé beaucoup de temps en montage et en post-production : découpages, incrustations, étalonnage. En amont, nous avons passé plusieurs semaines à façonner une cinquantaine d’origamis, puis à tourner les éléments et les personnages un par un sur fond vert, et aussi quelques après-midis à la plage, à faire des châteaux de sable.
Enfant Perdu
Enfant Perdu
Entre chanson en français, electronica aux rythmes chaloupés et samples fantaisistes, Enfant Perdu se fraye un chemin à travers des micro-univers aux inspirations libres et sans frontières de style. Si l’esprit est pop, la démarche est expérimentale et la palette riche et foisonnante, puisant dans des influences aussi diverses que Kanye West, James Blake, Arca, jusqu’à Alain Souchon et Philippe Katerine.
Formé à Rennes en 2019 à la suite du projet Yannis le bègue, Enfant Perdu réunit Isabelle à la composition, chant et claviers, Clémence à la batterie et aux chœurs, et Corentin à la guitare électrique.
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