The flag
Un détachement de soldats en uniforme bleu horizon avance dans un sous-bois. Soldats sans joie de la guerre 14-18, en errance… une vision plutôt rare dans l’imagerie du clip, tout comme les paroles anarcho pacifistes It’s so easy to wake up / Light the fireworks up / And wrap yourself in the flag / how does it make you feel.
Le bataillon finit par tomber en arrêt devant, non pas l’ennemi sagace ni sa hiérarchie furax, mais sur les Bops en train de jouer The flag. Une faille spatiotemporelle s’ouvre sous nos yeux, une jonction qui s’opère tout naturellement entre les narrateurs et les personnages d’une histoire drôle. Jusqu’à ce qu’elle ne le soit plus.
THE FLAG de Bops
THE FLAG de Bops
un clip réalisé par François Le Gouic (2022 - 5’)
The flag interroge sur la notion de patriotisme et ses frontières avec le nationalisme. Bops illustre le sujet avec les soldats de la guerre 14-18, partis défendre les intérêts géopolitiques français.
Le réalisateur François Le Gouic et les membres de Bops imaginent ici les déserteurs traumatisés et désabusés d'un bataillon breton (Régiment 116 – Vannes) fuyant la guerre, quelque part entre les Ardennes et le Morbihan.
Bataillon désabusé
Bataillon désabusé
À l’image du titre, le clip de The flag interroge la notion de patriotisme et ses frontières avec le nationalisme. Il illustre ce sujet avec des soldats de la guerre 14-18, partis pour l’amour du drapeau, défendre la patrie. François Le Gouic et les membres de Bops imaginent ici les déserteurs traumatisés et désabusés d’un bataillon breton (le 116e régiment d’infanterie) fuyant la guerre quelque part entre les Ardennes et le Morbihan. Alors qu’ils se pensaient peut-être au bout de leurs surprises, voilà qu’ils rencontrent un escadron d’un autre type…
Plutôt que présenter les horreurs de la guerre, l’ineptie des conflits armés et la gabegie humaine, The flag offre à ses poilus un spectacle, le grand soir, la promesse d’un autre monde, plus coloré, plus fou, plus heureux.
Le tournage a eu lieu en février 2022 à Noyal-Muzillac avec la participation de la troupe de reconstitution historique La calembredaine. Une journée de grande improvisation, spontanée et joyeuse, sous un généreux soleil d’hiver encore bas dans le ciel, offrant à l’image ces rasants orangés qui réchauffent des corps froids sous l'uniforme bleu horizon, perdus dans une nature vert lichen.
Bops
Bops
Bops est le projet de trois frères rennais : Louis, Oscar et Germain, rejoints récemment par un quatrième membre, Tom, au clavier et à la guitare.
Le groupe se fait remarquer grâce à un premier album aux accents garage-pop et confirme l’exubérance de sa musique en live. Après une série de concerts européens et la réalisation d’un clip de 40 minutes, Bops sort de studio avec un album tout aussi ambitieux, prenant les chemins empoisonnés de la pop. Les influences du premier opus apprivoisées (Ty Segall, Kinks), le groupe vise d’autres horizons plus tranchants (Fat White Family, Talking Heads) et plus audacieux (Foxygen, MGMT).
François Le Gouic
François Le Gouic
François Le Gouic est réalisateur, monteur et producteur de courts métrages.
Attaché à l’univers musical, il participe également à la fabrication de clips et de programmes TV, reportages musicaux et vidéos promotionnelles d’artistes. Il réalise notamment des clips pour des artistes de la scène rennaise (The Wankin’Noodles, The Madcaps, Empire Dust…) et des événements culturels (les Trans Musicales, I’m from Rennes, Le Grand Soufflet…). Les clips de 8000 Miles from home des Madcaps, One shot Bops du groupe Bops et Holding again de SBRBS qu'il a réalisé sont à voir sur KuB.
Avec Paris-Brest Productions il réalise son premier court métrage Voir le jour soutenu par France 2, le CNC, KuB et la Région Bretagne.
En 2020, il collabore avec Mélisme(s) pour Les petites cuisines musicales et en 2021, il réalise le clip Lockdown de Pepper White.
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