Yann Queffélec, l’océan, les mots
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BANDE-ANNONCE
YANN QUEFFÉLEC L'OCÉAN, LES MOTS
un documentaire de Philippe Baron (2016)
C’est l’histoire d’un fils d’écrivain qui voulait être son père, d’un gamin turbulent qui vole son premier bateau à 13 ans, d’un romancier qui flambe son prix Goncourt, d’un exilé de la seconde génération qui fantasme la Bretagne en terre promise. Marin, joueur, fugueur, fils de, breton de la diaspora, le romancier Yann Queffélec se raconte au fil de ses lieux de prédilection.
>>> un film produit par Julie Kerlan, Bleu Iroise
DOSSIER ARTISTIQUELA VIE ROMANESQUE DU ROMANCIER
Pour un peu que l’on soit d’humeur celte, les ingrédients seraient réunis pour raconter l’histoire de Yann Queffélec sur le mode d’une légende arthurienne : quête du Graal, fée qui se penche sur son berceau, dieu jaloux, recherche de paradis perdu.
Commençons par le Graal. Certains passent leur vie à courir après. Yann Queffélec le décroche presque par hasard dès son deuxième roman. Grâce aux Noces barbares, histoire au vitriol d’un enfant né d’un viol, détesté et rejeté par sa mère, il atteint en 1985 le nirvana des écrivains : le Prix Goncourt.Sa vie bascule. De va-nu-pieds des mers, le voilà élu dans le sein de la vie littéraire française. À 35 ans, il atteint une sorte d’immortalité : on reste un Goncourt pour toujours. L’année du Goncourt, le monde a été pour moi comme une immense pâtisserie dans laquelle je pouvais me servir librement. J’entrais partout sans permission, y compris aux États-Unis sans passeport. Je n’avais que des amis. Le monde entier m’accueillait grand sourire, un peu comme Miss France.
Ces fameuses Noces lui permettent aussi de la faire, la noce. Un million et demi d’exemplaires du livre sont vendus, il est traduit dans 35 langues. De quoi s’offrir le bateau de ses rêves pour repartir autour du monde. Ou de s’acheter une Jaguar sur un coup de tête, de la conduire sans permis jusqu’à une plage du Finistère, de la laisser s’ensabler et recouvrir par la marée montante ! Yann claque, entretient une foule de nouveaux amis.Au bout d’un an, le carrosse se transforme en citrouille.
On apprendra trente ans plus tard que cette posture de flambeur masquait un drame intime. Quand le monde entier l’ovationnait, la seule personne dont il souhaitait vraiment la reconnaissance la lui refusait. Son père. Dieu-le-père.
Henri Queffélec est aussi écrivain, auteur du Recteur de l’île de Sein, succès d’édition respectable de la fin des années 40. Grand Prix de l’Académie Française, Henri n’a jamais décroché le fameux Graal. Yann raconte : Je lui ai téléphoné d’une cabine pour lui annoncer le Goncourt, pour le partager avec lui. Il m’a dit : "La femme de ménage m’a déjà averti. Je n’ai pas le temps d’en parler". Et il a raccroché. J’ai alors eu envie de me pendre avec le fil du téléphone.
Dans la tribu Queffélec, Yann est un accident de la méthode Ogino, il est le cadet quand le père n'a d'yeux que pour l'aîné, invariablement meilleur en tout. Henri se serait contenté d’un seul garçon et le suggère délicatement à son rejeton alors âgé de 3 ans : Je crois que tu t’es trompé de famille. Soixante ans plus tard, cette phrase du père bourdonne toujours aux oreilles du fils. Et quand le jeune Yann pétri d’admiration tend fièrement à son père ses premiers poèmes d’enfant de 7 ans, le père les déchire sans état d’âme. Tu te prends pour qui ?Cela ne m’empêchait pas de l’admirer, de le glorifer comme un Dieu. Je le trouvais beau et immense avec son mètre 83 et ses yeux bleus. Je ramassais ses cartouches d’encre dans sa poubelle et les conservais comme des reliques. Je ne voulais pas seulement l’imiter. Je voulais être lui.
Dans la mythologie intime du romancier, Dieu-le-père est donc jaloux et mal-aimant. Yann passera sa vie à courir après une reconnaissance paternelle qui ne viendra jamais. Henri est mort en 1992. Ce qui n’empêche pas Yann de continuer à le vénérer, et d’avoir reçu en héritage de son géniteur deux puissantes boussoles : la passion de l’écriture et un amour pour la Bretagne à la façon d’un paradis perdu.
Henri le père est né à Brest, il est celui qui est monté à la Capitale pour ses études dans les années 30. Pendant la Guerre, il a épousé une bretonne de Paris, elle aussi originaire du nord-Finistère. Henri garde une nostalgie inconsolable du Brest de sa jeunesse, de la maison familiale détruite sous les bombardements américains de septembre 1944. Dans notre appartement du XIVème arrondissement, près du parc Montsouris, on avait toujours l’impression que mon père regardait ailleurs. J’ai mis longtemps à comprendre qu’en fait, il regardait vers Brest.
La plupart des romans d’Henri Queffélec puisent leur inspiration dans la vie des îles et du littoral breton. Dans le bureau paternel que le jeune Yann explore en son absence comme une caverne d’Ali Baba, les œuvres paternelles se partagent les rayons avec celles de Louis Guillou, Anatole Le Braz ou Pierre-Jakez Hélias.
À la table familiale, on ne parle pas le breton mais on ressasse la Bretagne. À chaque période de vacances, la tribu se met en branle. Avec les multiples cousins et cousines, les Queffélec occupent presque un wagon du train à vapeur qui va à Brest. Dans les années 50-60, les vacances d’été s’étirent pendant trois mois. Le clan se retrouve dans la maison familiale de Lanildut dans le nord Finistère. La vieille bâtisse bourgeoise n’est séparée du rivage que par une volée de marches en granit. Au-delà, un formidable terrain d’aventures s’offre au petit Yann qui passe ses journées en explorateur de la grève, pirate à l’abordage des gabares, chasseur de crevettes et d’araignées. De longues vacances à barouder dans la vase, observer les mœurs du buzug et de la gravette, escalader des épaves, plonger, nager, rêver d’épopées et d’îles au trésor.
Le goût du jeune Yann pour l’aventure se concrétise précocement. Il fait sa première fugue à 8 ans en s‘échappant à la godille sur une plate. Les garde-côtes le rattrapent juste avant qu’il ne se fasse happer par l’océan. Fessées et menaces de punitions divines ne l’empêchent pas de récidiver à 13 ans. Il vole le bateau de son oncle et navigue en solitaire dans les îles pendant plusieurs jours avant de se fracasser sur les rochers. Suivront d’autres bateaux, d’autres îles et une passion insubmersible pour la mer. La Bretagne reste chez lui un paradis d’enfance, duquel il était toujours atroce de s’arracher à chaque fin de séjour.
Quand on rentrait à Paris, on se cloîtrait et on vivait en apnée. On ne respirait que dans l’attente des prochaines vacances. À table, on consultait le calendrier des marées comme un missel en s’émerveillant des plus grands coefficients. On était un peu comme ces juifs qui, avant la création d’Israël, disaient entre eux : "l’année prochaine à Jérusalem !" Nous à la maison, c’était : "L’année prochaine à Brest-même !"
Il dit aussi : dans la famille, Paris n’est qu’une escale, mais qui dure depuis deux générations.
Yann a 20 ans quand sa mère meurt. Les relations avec le père étant réduites à pas grand-chose, plus rien ne le retient. Il se fantasme un destin à la Moitessier ou à la Henri de Monfreid. Il se rêve écrivain-aventurier des mers.
Pour se faire construire un grand voilier océanique, il multiplie les petits boulots, tour à tour photocopieur, animateur en maison de retraite, comédien, moniteur de voile, de tennis, journaliste, professeur de latin, aide chimiste. Je mettais de côté le moindre centime. Je crevais de faim, je me nourrissais d’oursons fantaisie et de pêche à pied. Il finit par rassembler suffisamment d’argent pour larguer les amarres. Il traverse plusieurs fois l’Atlantique, se loue avec son bateau comme skipper, vit d’expédients pendant plusieurs années. Mais côté écriture, ça ne dépasse pas le stade du brouillon.
C’est alors, qu’apparaît la-fée-qui-se-penche-sur le berceau, un jour de 1977, dans le port du Palais à Belle-Ile-en-mer. Yann est en train d’accoster à bord de son bateau abîmé par une mauvaise tempête croisée dans le Golfe de Gascogne. Une femme aux yeux exorbités, qu’il n’a jamais vue, lui tape sur l’épaule et lui dit de sa voix rauque : Toi, t’as une gueule d’écrivain. Elle s’appelle Françoise Verny. Elle est une des papesses de l’édition française de la fin du 20e siècle. Personne ne sait d’où lui vient cette intuition. Elle invite le marin hirsute au restaurant et ils passent la nuit à bavarder. Quelques mois plus tard, il lui envoie un premier manuscrit. Elle l’encourage. Un tandem est né, qui fonctionne à merveille et les emmène vers le fameux Graal dès le deuxième roman de Yann.Quand ça balance sous mes pieds ça arrête de se balancer dans ma tête, je suis beaucoup plus équilibré ! Yann Queffélec
NOTES DU RÉALISATEURLA DOULEUR DE L'EXIL
Il y a six mois, je ne connaissais de Yann Queffélec que son prix Goncourt, lu il y a bien longtemps. Comme tout le monde, son visage et sa voix me disaient quelque chose, mais quoi exactement ? L’avais-je aperçu en promotion d’un livre ? En défenseur d’une cause bretonne ? Queffélec fait partie de ces gens que tout le monde connaît sans vraiment les connaître.
Et puis, j’ai lu un autre livre de lui qui m’a touché, puis un troisième. J’ai découvert une dimension romanesque au personnage, que je n’imaginais pas.
Il y a d’abord eu le Dictionnaire amoureux de la Bretagne, publié en 2013. De A comme Aber à Z comme Zénith, en passant par B comme Buzug ou T comme Tempête, Queffélec dessine en 780 pages une géographie intime de sa Bretagne, en amoureux intransigeant. Le livre fourmille d’épisodes rocambolesques. On découvre que beaucoup de moments décisifs de la vie de ce parisien ont eu lieu en Bretagne. Son écriture sensuelle décrit avec force des émotions et des sensations de l’enfance qui l’ont construit. Par moment, j’y ai retrouvé ma propre enfance, vécue sur d’autres plages bretonnes à une autre époque. Ça a résonné.
J’ai aussi été sensible à son récit douloureux des retours à Paris où vivait la famille. Jusque-là, je voyais le breton-de-Paris avec les préjugés de ceux qui vivent ici, le réduisant à un snob enfilant sa marinière et ses bottes en caoutchouc dès sa descente du TGV.Lui m’a dévoilé un sincère sentiment d’arrachement, une authentique douleur de l’exil. À sa lecture, j’ai pensé à d’autres exilés, à d’autres douleurs. La nostalgie des bretons de Paris ne serait-elle pas aussi respectable que celle des kabyles, des pieds-noirs ou des arméniens de Paris ? Queffélec raconte l’histoire universelle d’une tribu en exil qui se ressasse le pays, ses légendes et ses coutumes. La distance embellit. Elle permet aussi de dessiner une identité. Dépassée, passéiste ? Peut-être, pas obligatoirement. La bretonitude de Queffelec est passionnée mais pas exclusive, elle vient s’ajouter à son autre grande passion, la langue française. Elle dit que la variété des cultures fait la richesse du monde.
Le livre m’a renvoyé à ma propre interrogation sur cette curieuse identité bretonne, que j’ai toujours du mal à cerner. Je la vois floue, il la voit nette. Pourtant je vis dans la région et lui non. J’y suis à l’aise sans rien affirmer quand lui se sent obligé de redoubler de preuves d’amour pour la région. Cela m’a donné envie de confronter nos préjugés.
Avec ce dictionnaire qu’il a mis 10 ans à écrire, le romancier a effectué un virage vers le récit autobiographique. Deux ans plus tard, en 2015, il poursuit dans cette voie avec L’homme de ma vie, un livre consacré à son père, à leur relation ambiguë, mélange de ressemblance et de dissemblance, de vénération et de maltraitance perverse. Il raconte avec une grande justesse sa douleur d’enfant non désiré et mal-aimé, l’ambivalence des relations filiales où la cruauté n’empêche pas la tendresse, quand l’enfant en quête d’amour continue à adorer son géniteur. Là encore j’ai été touché par sa manière de décrire l’incommunicabilité propre à beaucoup de relations filiales. J’ai aussi repensé à son roman Les noces barbares, dont la lecture m’avait marqué il y a 30 ans. Comment ne pas voir dans cette histoire de gosse maltraité issu d’un viol, la version romanesque et exacerbée de son propre sentiment d’enfant en quête d’amour paternel ? Est-ce de ces blessures que se nourrissent les écrivains ?
Ces deux livres laissent entre-apercevoir des ressorts intimes de l’écrivain Queffélec. Ils donnent des clés pour comprendre sur quoi s’est construit l’homme. Ils donnent envie de comprendre comment fonctionne l’alchimie de l’écriture.
Enfin, j’ai rencontré Yann. Chaleureux et pudique. Avec sa voix très basse, il s’exprime sur un ton aussi posé et mesuré que son écriture est outrancière et profuse. On sent que quelque chose bouillonne sous la glace. On sent qu’il se retient, qu’il s’efforce d’être poli et civilisé, mais qu’il est pressé de retourner à la fureur de son monde intérieur.
Il m’a montré ses cahiers qu’il fait venir de Chine et sur lesquels il écrit chaque jour depuis 35 ans, toujours au stylo-plume, d’une écriture hiéroglyphique que lui seul parvient à déchiffrer.
Ensemble, nous avons regardé de très jolis films de vacances en famille en Bretagne. Des images en noir et blanc tournées par un oncle entre 1949 et 1956 pendant les étés à l’Aber Ildut. On le voit avec ses frères et cousins s’ébattre dans la campagne et sur la grève. On voit son père, sa mère, ses grands-parents dans la maison bourgeoise. En regardant ces images, nous avons commencé à parler de choses et d’autres. La complexité des relations familiales. La sélectivité des souvenirs. La douceur de la nostalgie. La puissance de l’enfance et sa place dans le travail de l’écrivain. L’étonnant phénomène de la marée qui transforme les paysages. L’influence de la géographie sur les mentalités. La force et l’importance des identités et des langues régionales.
Il m’a dit : les pays qui n’ont plus de légendes sont condamnés à mourir de froid.
Je lui ai dit mon envie de faire un portrait de lui en partant des thématiques qu’il aborde dans ses deux livres les plus autobiographiques. Lien avec le père, question de l’amour paternel, de l’imitation, du mépris et de l’incommunicabilité. Question de la transmission de l’identité bretonne, de l’attachement à un territoire, de cette nostalgie.
Je lui ai dit mon envie de creuser ses questions avec quelqu’un qui se les pose depuis des années.Ainsi est née l’idée de partir ensemble en voyage en Bretagne.
ARCHIVES FAMILIALESLE TRÉSOR «RICHARME»
J'ai eu la chance de disposer d’archives privées en 16 mm inédites et très bien tournées qui donnent à voir la famille Queffélec en vacances en Bretagne dans l’après-guerre. Un des oncles de Yann, Jean Richarme, était photographe, peintre et cinéaste-documentariste. Entre 1945 et 1955, il a réalisé sept films muets d’une quinzaine de minutes à l’Aber Ildut, l’été. On y voit la tribu qui débarque en autocar, assiste à des fêtes, à des messes, part à la plage, en pique-nique ou à la pêche. On y découvre les parents, oncles et grands-parents de Yann mangeant dans le jardin, les tantes en chapeaux buvant le café en fumant, le petit Yann et ses cousins avec leur maillots de bain une pièce qui crapahutent sur la grève, jouent à cache-cache, plongent, s’exercent à la godille sur des barques. On voit Henri Queffélec qui lit le journal, se baigne, part sur une barque, toujours élégant même en slip quand il pêche le bigorneau et la crevette.
Ces images ont du charme, de la poésie, de la magie.
Elles surgissent au long du récit, parfois de manière énigmatique, comme des réminiscences nous attirant vers le passé, vers l’enfance, vers l’ouest.
Flash-back sur des décors qui ont peu changé.En plus de ces images 16 mm, il existe quelques photos de Yann enfant, jeune homme à bord de ses voiliers dans sa période aventurier-des-mers-des-années-70, jeune romancier goncourisé devenu un people-des-années-80. Il existe aussi des archives télévisées assez nombreuses de Queffélec, sur la période Goncourt, des sujets d’actualités sur l’annonce du Prix en ouverture du Journal Télévisé, la frénésie qui s’en suit, la réaction de Françoise Verny…
Quand le journaliste demande à Yann comment son père Henri a réagi, le jeune lauréat répond d’un mensonge éloquent : Il a été très touché, toute la famille a partagé ce moment inoubliable. Le mépris du père était indicible et aurait gâché la fête.
Du père, j’ai utilisé des images tournées pour une émission culturelle de 1970 : de longs plans en noir et blanc où il marche sur une plage par grand vent. Il est de dos et s’éloigne. Henri a approximativement l’âge de Yann aujourd’hui. Ces images s’égrènent au long du récit, créant une tension : quel est cet homme qui marche de dos ? Avant que l’on ne découvre qu’il s’agit du père, un père qui s’éloigne et s’éloigne encore. Yann marche-t-il sur les traces de son père ? Ou court-il en vain après la reconnaissance de son géniteur ?
Pourquoi Yann a-t-il menti aux journalistes quand il a reçu le Goncourt ? D’où lui vient ce sentiment de vivre en exil ? Quel est son paradis perdu ?Peu à peu, on découvre ce qui se cachait derrière la façade honorable de ce père écrivain, leur relation faite de mépris et de jalousie mais aussi mélange d’imitation et d’admiration inconditionnelle ; on comprend l’influence que cette relation paradoxale a eu sur sa construction et sur son œuvre. On saisit enfin les origines de son amour plus ou moins fantasmé pour la Bretagne.
Philippe Baron
BIO-FILMOGRAPHIEPHILIPPE BARON
Philippe Baron réalise depuis une vingtaine d’années des documentaires pour France Télévisions et Arte. Ses films dressent des portraits engagés de personnages en marge, ou hors-normes, en partageant leurs vies pendant de longs mois. Vie de SDF dans Les habitants du tunnel (1996), de ministre dans Voynet au risque du pouvoir (1998), d’homosexuels en quête de paternité dans Deux papas à Manhattan (2006) ou de transsexuel dans Andréa née à 35 ans (2001).
Baron aime aussi filmer au coin de sa rue, en abordant des enjeux d’urbanisme au plus près de chez lui à Paris dans Babelville (primé au Cinéma du Réel en 1993) ou en Bretagne dans Rue des Mésanges (2002).
C’est encore le quotidien d’une rue qu’il filme en 1994 en Bosnie, dans les conditions dramatiques d’une ville assiégée, au sein du collectif de Chaque jour pour Sarajevo (primé à Locarno en 1995).
Historien de formation, il s’est également essayé au genre du documentaire historique avec des films remarqués comme Première Passion (Focal Award à Londres en 2011), Un village sans dimanche (Étoile de la Scam 2013) ou L’or rouge (mention spéciale aux Rencontres historiques de Blois en 2015).
Queffélec, l'Océan, les mots est son premier portrait d’écrivain.REVUE DU WEBTOUT EST BON DANS LE BRETON
Libération, Luc Le Vaillant >>> PORTRAIT - Le romancier clame son amour sans réserve pour la Bretagne éternelle de son enfance à traditions et de ses escapades marines.
Bretagne Actuelle >>> Dans son roman autobiographique L'homme de ma vie, Yann Queffelec fait le portrait de sa tribu et évoque son enfance si particulière avec l’homme de sa vie ! Son style, revigorant et porté par l’humour, nous permet d’aborder avec pudeur et délicatesse l’intimité de cette famille.
8 septembre 2024 12:08 - muller sophie
bonjour Philippe Baron !!
est ce que vous pourriez obtenir l'adresse où yann Queffelec se procurer ses cahiers ? c'est pour offrir... j'ai beau chercher je ne trouve pas !!
mille mercis
23 janvier 2019 18:36 - GC
La Bretagne de Quéfellec , c'est la Bretagne des bourgeois qui vont à la mer et sur la mer avec leur bateau ...bla-bla-bla , c'est une Bretagne idéalisée à cent lieues de la vie des bretons qu'ils ne connaissent pas en réalité.
Son livre , c'est juste plus intéressant que celui de PPDA
1 juillet 2018 04:24 - sgard
Je suis une armoricaine et je suis née près de la mer. D'ailleurs, tous mes souvenirs d'enfant sont liés à la mer. Mais je ne suis pas d'accord avec vous, parce que notre belle région armoricaine n'est pas que ça. Je vis en Centre Bretagne maintenant et je vous assure que c'est très beau. Venez en Centre Bretagne et je ne doute pas que vous serez charmé par les lacs, les étangs, la végétation et le côté paisible des lieux. J'aime vos livres Monsieur mais cette fois, je pense que vous devriez venir en Centre Bretagne. Je suis fière d'être bretonne de par la diversité et la beauté de cette région. Respectueusement, BS