Le grand BaZH.art #8
CATHERINE DIVERRÈS – ICI ET MAINTENANT
CATHERINE DIVERRÈS – ICI ET MAINTENANT
par Hervé Portanguen et Françoise Le Peutrec
La nouvelle création de Catherine Diverrès Blow the bloody doors off ! est écrite pour huit danseurs et sept musiciens et produite à Vannes où la chorégraphe est artiste associée au Théâtre Anne de Bretagne depuis 2012 et où la ville lui concède le Studio 8.
Depuis les années 80, le travail de Catherine Diverrès est connu pour pousser le spectateur hors de ses zones de confort. Sans provocation, c’est toujours une invitation à réfléchir sur le monde et l’humanité de l’instant partagé entre les danseurs et le public, à réfléchir sur la relation à l’expérience proposée au gré des thèmes abordés, de pièce en pièce. Une danse qui pense la danse tout en pensant le monde.
ODORICO OU PATRIZIO : FAMILLES DE MOSAÏSTES
ODORICO OU PATRIZIO : FAMILLES DE MOSAÏSTES
par Krystel Veillard
Rencontre avec les membres d’une famille de céramistes ou plus exactement son patriarche. Ensemble, ils restaurent un immeuble à Rennes avec une mosaïque du célèbre artiste Isidore Odorico, créée à la fin des années 1920.
Au printemps 2016, des échafaudages masquent la façade de l’immeuble Poirier à Rennes. Les décors de mosaïques, datant de la fin des années 20 et signés Odorico, nécessitaient une vaste restauration.
C’est l’atelier de Michel Patrizio, à Marseille, qui a la charge de ce chantier – les Patrizio, une famille de mosaïstes originaire du même village Italien que les Odorico.
La façade de l’immeuble Poirier à Rennes, à l’angle de l’avenue Janvier et de la rue Duhamel, recouvre peu à peu ses couleurs originelles : nuances de gris, bleus ou violets, ors ou argents de Venise, toute une palette de fragments de mosaïque aux formes géométriques dans l’esprit Art Déco.
Durant un siècle, de 1882 à 1978, la famille Odorico a largement marqué de son empreinte l’Ouest de la France et en particulier la ville de Rennes où elle s’était installée. On peut encore admirer ces décors de mosaïque à la piscine Saint-Georges, dans les Halles centrales, à la crèche Papu, sur des sols de boutiques ou des façades de maisons et même dans des appartements privés.
LEÇON DE LINGUISTIQUE MUSICALE
LEÇON DE LINGUISTIQUE MUSICALE
par Stéphanie Elbaz
Yvan le Bolloc’h est notre hôte au cœur de ce bœuf improvisé. À l’occasion du Festival des Puces de Saint-Ouen, c’est un mélange de sonorités qui fait rejaillir le langage commun de ces musiciens aux origines culturelles éloignées. Yvan, le breton, Gaël le gitan et Abdel l’algérien vibrent sur les mêmes notes tandis que la foule s’amasse pour vivre le spectacle.
Le violoniste Didier Lockwood porte un double regard sur la culture : tradition et innovation… Dans un dialogue en musique aux couleurs jazz manouche les instruments se répondent avec le même langage : l’amour de l’art.
Le Bolloc’h et Ma guitare s’appelle reviens, c’est un bignou andalou, du sel de Guérande sur de la pata négra, du rhum et de l’hydromel, le souffle du bagad de Concarneau a gonflé leurs chemises à jabot… et cap au large ! En route vers une nouvelle internationale du rythme !
Le Festival des Puces nous prévient : amis musiciens et public averti ou profane, prenez garde ! Cette association de bienfaiteurs de l’art musical et de l’improvisation vous donneront le tournis !
LA CHAMBRE DE VEILLE D’ALEXIS GLOAGUEN
LA CHAMBRE DE VEILLE D’ALEXIS GLOAGUEN
Retrouvez un extrait de la lecture de La chambre de veille, un livre de Alexis Gloaguen, édité par Maurice Nadeau sur la page Lecture publique de KuB
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