Isabelle Autissier

(2024 - 52')

Ce mois-ci Le grand BaZH.art célèbre l’une des plus grandes navigatrices de la course au large : lsabelle Autissier. À l’occasion du départ prochain du Vendée Globe, nous sommes allés à la rencontre de celle qui en a marqué l’édition dantesque de 1996-97.
Mais Isabelle Autissier n’est pas seulement navigatrice émérite, elle est aussi une auteure de romans et une infatigable ambassadrice de la défense de l’environnement.
C’est en Bretagne qu’Isabelle Autissier a découvert la voile et fait ses études, à l’École nationale supérieure agronomique de Rennes. Elle nous parle de son amour pour cette région, de sa vie riche en activités et nous éclaire sur le rapport entre l’art et la mer. C’est au musée Maritime de La Rochelle, ville où elle a posé ses valises il y a bientôt 30 ans, qu’Isabelle Autissier nous livre ses souvenirs maritimes et artistiques.

Isabelle Autissier naît à Paris en 1956. Elle découvre la voile à 6 ans, en Bretagne.

Diplômée en 1978 de l’École nationale supérieure agronomique de Rennes, elle poursuit des recherches pour l’Ifremer et enseigne à l’École maritime et aquacole, à La Rochelle.

Dans les années 1990, elle se consacre à la navigation et à la course au large, en solitaire et en équipage.

Femme de mer mais aussi de lettres, elle publie, dès 1996, des récits, des romans, des contes éducatifs. Elle anime des émissions sur France Inter.

De 2009 à 2021, elle préside WWF France.

par Jean-François Le Brun

Comme Isabelle Autissier, Geneviève Asse, femme peintre bretonne a vécu une vie de femme libre. Connue pour ses monochromes sur le bleu, devenus par la suite le bleu Asse, elle a laissé son empreinte sur l’Île-aux-Moines où elle a vécu à la fin de sa vie. Pierre-François Lebrun est parti sur les traces de cette peintre avant-gardiste et a eu le privilège de visiter sa maison en compagnie de Marie-Françoise le Saux.

par Damien Stein

Écrivain-voyageur comme Isabelle Autissier, Jack Kerouac se sentait breton malgré sa nationalité américaine. Damien Stein est parti enquêter, à la recherche des origines de l’auteur.

par Nina Montagné

Quel rôle la littérature joue-t-elle sur le déclenchement d’un grand départ ? À travers des témoignages de navigateurs, des lectures d’extraits, les mots des auteurs et de ceux qui les lisent, nous embarquons à bord de cette bibliothèque de la haute mer. Qu’est-ce qui fait qu’un jour on quitte la terre pour prendre le large ? Nina Montagné est partie à la découverte des livres qui, un jour, ont changé une vie. 

par Nina Montagné

La fille d’Éric Tabarly est à la fois dirigeante d’entreprise, comportementaliste équin, cheffe d’expédition. Elle s’épanouit dans une vie riche en rencontres et en partages. Un portrait d’une femme aux multiples talents par Nina Montagné. 

de Gwenaëlle Abolivier

aux éditions Le mot et le reste.

À l’hiver 2015, Gwenaëlle Abolivier réside trois mois dans le sémaphore de l’île d’Ouessant, au bout de la Bretagne, sa région natale. C’est pendant et à la suite de ce séjour qu’elle écrit ce récit. Là, sous le grand phare du Créac’h, se racontent un voyage immobile et une expérience d’immersion au contact des éléments et des îliens. Elle explore les lieux et rencontre les habitants, les derniers marins de commerce, les guetteurs-sémaphoriques et gardiens de phares, et les femmes, gardiennes des lieux, qui occupent une place prépondérante sur cette île du Ponant. On découvre à quel point ce territoire est à part : territoire de l’extrême qui entretient un rapport particulier à la noirceur et à la mort. Face à la mer et sous les faisceaux du grand phare, l’auteure vit cette expérience comme une renaissance dans le passage et l’exil que représente l’écriture.

>>> Une lecture de Philippe Languille réalisée par Pierre-François Lebrun.