Confessions
MÉMENTO, partie 1
MÉMENTO, partie 1
de Catherine Diverrès (2022 - 83’)
Catherine Diverrès arrive en Bretagne en 1994, quand elle prend la direction du Centre chorégraphique national de Rennes avant de s'installer en résidence au théâtre Anne de Bretagne de Vannes dans les années 2010. Avec le recul, elle s’interroge, dans cette première partie de Mémento, sur les influences croisées que peuvent avoir les artistes lors de leurs collaborations. Ce film s'attache à entrevoir le mystère du processus créatif, de la porosité entre les arts chorégraphiques, photographiques ou plastiques, évoquant ainsi 40 ans d'histoire de l'art contemporain.
>>> un film produit par l’Association d’Octobre, en association avec KuB
Les soubassements d’une œuvre
Les soubassements d’une œuvre
par Catherine Diverrès
J’ai pensé Mémento partie 1 comme un labyrinthe de Borges, un film de montage et de collage, un objet à la fois plastique et dynamique car sensoriel. Au terme de mon parcours de chorégraphe, je souhaitais exprimer une fois encore quels étaient les soubassements d’une œuvre, d’une écriture chorégraphique (en l’occurrence la mienne) et de son évolution dans le temps, à partir des rencontres singulières qui l'ont jalonnée. Je me suis appuyée sur les captations de mes créations pour évoquer ces collaborations. Puis, j’ai rassemblé mes idées dans un texte qui ponctue le film.
Catherine Diverrès
Catherine Diverrès
Catherine Diverrès est une danseuse et chorégraphe française née en 1959 en Gironde. Elle passe son enfance à cheval entre la France et l’Afrique et commence la danse classique à cinq ans, puis intègre l’école de danse Mudra en 1977. Sa carrière commence réellement dans les années 1980, grâce à ses duos avec Bernardo Montet dans des pièces comme Grand Corridor, Toboggan et Daphnis et Alcimadure. En 1982, elle part avec lui rencontrer Kazuo Ohno, au Japon. Les enseignements de ce maître du Butô auront un impact décisif sur le travail de Catherine Diverrès. En 1983, elle crée le Studio DM, Diverrès-Montet, et crée leur première pièce, Instance.
Elle réalise ensuite sept autres pièces entre 1985 et 1994, date à laquelle elle prend la direction, toujours avec Bernardo Montet, du Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne (CCNRB). Elle quitte ses fonctions en 2008, mais continue ses activités de chorégraphe au sein de sa compagnie et de l’Association d’octobre. En 2010, elle crée la pièce Encor, pour la Biennale de danse de Lyon, puis rend hommage à Kazuo Ohno en 2012 avec la création du solo O Sensei. Depuis 2013, elle est installée à Vannes et continue de créer : Penthésilée, en résidence au théâtre Anne de Bretagne, Dentro, Blow the bloody doors off et Jour et Nuit. Échos, qu’elle présente depuis 2022, sera son dernier spectacle.
Laurent Peduzzi
Laurent Peduzzi
Laurent Peduzzi est plasticien et scénographe. Il a créé des scénographies au théâtre et à l’opéra, ainsi qu'au cinéma pour Jacques Rouffio. Compagnon de Catherine Diverrès, il est également son collaborateur artistique depuis 1999. Il a ainsi réalisé les scénographies de Corpus, 4+1 (little song), San, Cantieri, Solides, Alla prima, La Maison du Sourd, Encor, Blowin’, Ô Senseï, Penthésilées, Dentro, et Blow the bloody doors off. Il a également signé la scénographie de plusieurs opéras à Paris, Prague, ou Genève. En 2016-2017, il travaille aux côtés de Christian Hecq pour Ercole amante ainsi que Le Domino noir qui sera joué à l’Opéra-Comique et à l’opéra de Liège.
Une figure de la Nouvelle Danse
Une figure de la Nouvelle Danse
LIBÉRATION >>> À l’occasion de la sortie de son spectacle Cantieri, Catherine Diverrès accorde une interview à Libération. Elle revient sur la création de la pièce, ses inspirations, son travail à Rennes et sa vision de la danse.
LES INROCKS >>> Interview de Catherine Diverrès, à l’occasion de son spectacle Fruits. Elle retrace sa vie, ses débuts, la rencontre avec Bernardo Montet et son attrait pour l’Orient, entre autres.
LIBÉRATION >>> Analyse du spectacle-hommage de Catherine Diverrès, O Sensei, en l’honneur de Kazuo Ohno, décédé quelque temps plus tôt. Bien que nous eussions aimé mille hommages pour ce Japonais disparu en 2010, ce qui ne sembla intéresser qu'une toute petite communauté, le solo de Catherine Diverrès les vaut tous.
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