La mer et l'océan en 16 films

Ar men

Qu’ils naviguent ou qu’ils glissent, à voile ou à moteur, les marins n’ont pas de frontières. Ils sont explorateurs, sportifs, pêcheurs, ils vibrent avec les éléments, à l’écart des turpitudes du monde terrestre, le nez dans les embruns. Redécouvrez toutes nos pages en lien avec l’océan et les marins !

Keroman

Daniel Challe est un photographe qui travaille à la chambre photographique. Le port de Lorient et son chantier naval sont souvent son terrain de jeu et sont à l’honneur dans son exposition Keroman mécanique générale. On sent le poisson et l’air marin comme si on y était. L’océan est à portée de ces navires à quai qui n’attendent plus qu’un équipage ne vienne les réarmer. Cette fois c’est le travail à terre que le photographe met en valeur, le calme avant la tempête, quand, sur leurs bateaux, les pêcheurs sont mécaniciens. Challe capte l’architecture du quartier maritime en transformation : entre terre et mer, le secteur évolue. Avec son matériel à l’ancienne, Challe fait de la photo documentaire au rythme de sa barque, sans faire de vague, histoire de ne rien rater. Une chronique et plus de photos de cette exposition à retrouver sur la page KuB dédiée.

La parenthèse atlantique

La course mythique qu'est la Route du Rhum suscite depuis toujours passion et admiration ! La websérie d’Adelaïde Castier et Gaëlle Villeneuve nous fait découvrir une facette peu connue de ce périple incroyable : celle des skippers amateurs qui tentent l'aventure hors norme. Dans cette websérie, on suit le parcours de trois d’entre eux, de la genèse de leur projet à la concrétisation de ce dernier au départ de la course. Comment ces mordus de navigation vont-ils lutter contre vents et marées pour réaliser leur rêve avec leurs petits moyens ? Cap sur le portrait sans filtre de ces trois marins en herbe qui vont tout faire pour arriver à bon port ! On les suit, bouche bée devant leur persévérance face aux différents challenges qui se présentent à eux : réunir le budget nécessaire pour se lancer dans la traversée, se familiariser avec le bateau, s’entraîner à naviguer encore et encore… Plongez dès maintenant dans les 7 épisodes pour découvrir ce qui les a poussés à se lancer dans cette véritable odyssée !

Michel Thersiquel

Le photographie Thersiquel était attaché aux portraits. L’exposition Thersi et la mer regroupe les clichés qu’il a pris dans les années 80-90 à bord de bateaux de pêche.

L’on y voit des travailleurs. Leur usine est un navire, leur matière première est le poisson, leur horizon est l’océan. À chaque marée ils font face aux vagues. L’équipage et le bateau ne font plus qu’un dans l’immensité de l’Atlantique. En plein effort, ils sont concentrés, occupés à leur objectif de ramener du poisson à bord.

Les photos nous embarquent avec ces marins sur le pont au milieu des filets, au large de nos côtes. On ressent l’intensité du travail, il n’est pas question de voguer au gré du vent, la productivité est de mise. Thersi retranscrit le labeur autant que la beauté de l'environnement dans des cadrages parfaits. Plus d'informations sur l'exposition et le photographe par ici sur KuB.

Mare Nostrum

Bulle, écume, miroitement, l’eau s’infiltre en nous de tant de façons à travers le clip envoutant d’Antoine Quevarec. Une abstraction en noir et blanc sur la thématique océane qui nous envoûte encore et encore… Placé en immersion répétée, le spectateur oscille au rythme de l’onde, de la mélodie et des paroles. Extirpé hors de l’eau, il entrevoit une histoire s’esquisser sous ses yeux embués, celle d’un homme et d’une bouteille à la mer. Comme des flashs, une falaise, une plage, le littoral se dessinent. Mais très vite, les courants nous emportent à nouveau au cœur d’une eau aux turbulences incessantes.

Un petit chef d’œuvre poétique qui nous plonge au cœur de l’eau, sa texture, sa dimension onirique. découvrez en plus sur la page consacrée.

À la plage

Réalisateur, compositeur, sculpteur sur sable, Richard Bois a tous les talents ! Cap sur Plœmeur dans l’anse du Stole pour découvrir les sculptures sur sable de l’artiste. Sous ses mains, d’anodines saynètes de plage se retrouvent figées sur la laisse de mer où sable et algues se mêlent sereinement. Au fil du film, elles s’exposent et nous touchent par leur délicatesse. Comme par miracle, des milliers de grains de sable composent le corps humain, chacun de ses pores, et symbolisent le caractère éphémère de la vie. La lectrice assoupie, les enfants au ballon, les amoureux, toutes les scènes se retrouvent irrémédiablement façonnées par l’environnement qui les entoure – la houle, la pluie, les vagues – tout comme la vie le fait pour nous au fil du temps.

La sculpture sur sable version Richard Bois, un appel à la méditation sur la caresse du temps qui passe et nous modèle inexorablement, à découvrir ici !

Nous, Tikopia

Bienvenue sur Tikopia, l’île dont les habitants parlent comme d’une véritable personne faite de chair et de sang. Dans ce documentaire réalisé par Corto Fajal, Tikopia se fait donc narratrice, explique, s’interroge, dialogue pour nous faire découvrir ce refuge fragile et protecteur niché au cœur de l’immensité de l’océan Pacifique. Dans cette personnalisation permanente, l’îlot s’incarne littéralement et nous amène à voir la Terre comme un être vivant qu’il convient de respecter.

Sur cette île si petite, le bruit de l’océan est omniprésent. Une étendue d’eau immense dont les vagues ramènent désormais sur le rivage les palanguis, des hommes et des femmes venus d’ailleurs, du monde moderne. Sous le regard sage de leur îlot, les Tikopiens gèrent au mieux cette influence extérieure, faisant le tour des différents atouts et inconvénients du monde des blancs. Rendez-vous sur la page consacrée au documentaire pour en savoir davantage sur sa réalisation.

Fortune de mer

Dans la bande-dessinée de Belin & Costès, le lecteur est confronté à la rudesse et à la rigueur de la vie en mer. Ce récit docu-fiction raconte le quotidien de l’équipage de l’Abeille Bourbon, un navire de secours qui intervient au large d’Ouessant pour ramener à l’abri de la rade de Brest des cargos à la dérive. Ce Saint-Bernard des mers comme on l’appelle aussi parfois, croise sur sa route des cargos géants de toutes sortes dont les odieux bateaux poubelles qui souillent les océans.

Un récit à dévorer de toute urgence pour découvrir sans filtre la vie des marins et de leurs familles, le quotidien des hommes d’équipage… Retrouvez plus d’informations sur la bédé ici !

Route pêche

Focus sur l’apprentissage des métiers de la mer dans ce documentaire d’Hervé Drézen. On peut y suivre le parcours de Lowan, un ado en échec scolaire passionné par l’étendue océane, qui rêve depuis toujours de devenir marin-pêcheur. La préparation du CAP Maritime de Matelot au lycée maritime du Guilvinec est l’occasion de découvrir des jeunes matelots en herbe qui, conscient de la rudesse de leur futur métier, le considèrent pourtant comme une véritable vocation.

Route pêche nous raconte simplement le rapport à la mer de ses ados, les rêves de pêche, le frisson apporté par un métier exigeant, la soif de liberté... Apprenez-en plus sur ce film ici !

Ar-Men

Dans cette bande-dessinée, Emmanuel Lepage met le cap sur la pointe extrême de la Bretagne, le phare d’Ar-Men. Les aquarelles qui parent chaque case de la BD comblent le lecteur d’images spectaculaires où les teintes et la luminosité font ressortir la beauté et la rigueur des éléments marins : la houle atlantique, les éléments en furie, la vie au sein du phare le plus exposé de Bretagne...

Dans Ar-Men, Emmanuel Lepage a voulu remonter aux origines du phare et de son chantier dans les années 1870. Grâce à ce retour dans le passé captivant, le lecteur découvre au fil des pages tous les mythes, les naufrages, les héros qui peuplent les flots marins. Un parcours houleux à emprunter d’urgence sur la page dédiée à la BD !

La mer et les jours

Tourné en 1958, ce petit bijou de l’art cinématographique français est marqué par l’écriture documentaire d’Alain Kaminker et Raymond Vogel qui nous dressent un portrait dur et sombre de l’île de Sein et de ses habitants. Parfaite illustration du proverbe breton Qui voit Sein voit sa fin, le film s’attache à montrer la rigueur du quotidien des îliens : relève par gros temps du gardien du phare, sauvetage périlleux, rudesse du métier de pêcheur...

Scandé par la voix tragique d’un narrateur du passé, le film nous raconte la vie insulaire en hiver, le pacte avec les éléments marins conclu par les îliens, leur lutte contre un environnement souvent cruel. Un moment hors du temps à vivre absolument sur la page consacrée à ce film mythique.

We got to go

Véritable appel au voyage et à l’évasion, We got to go de Initials Bouvier Bernois nous fait tailler la route au gré d’images nostalgiques sorties tout droit du XXe siècle. Les envols, les rivages, les ponts, les sorties au large s’enchaînent sur une musique entraînante aux accords vintages.

Routes, déserts, étendues d’eau à perte de vue, palmiers, nuages se superposent à un rythme effréné pour nous offrir cette ode à l’exotisme anachronique et succulente. A déguster sans modération sur la page dédiée au clip réalisé par Pierre Moissard !

West is the best

Dans West is the best, Brian Llinares et Mehreen Talpur racontent l’histoire d’une rencontre en Bretagne, celle du designer Joran Briand avec ses collègues Erwan et Ronan Bouroullec mais aussi avec l’aventurier Corentin de Chatelperron et le créateur de poèmes flottants Edgar Flauw. Des créatifs tiraillés entre leur métier et leur passion pour le large, les étendues marines, le surf… leur rêve ? Un atelier situé face à l’horizon bleuté, un bureau sur la côte basque ou bretonne pour se sentir comme un poisson dans l'eau.

Les témoignages d’artistes littéralement habités par l’horizon océan et les embruns se succèdent et nous racontent le besoin impérieux de trouver un équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Découvrez plus de détails sur cette ode à l’échappée, à l’évasion et à l’ouest et ses délicieux embruns en cliquant ici !

Racines rêvées de la Tour Eiffel

Bienvenue au cœur d’un projet fascinant mais inutile ! Dans Racines rêvées de la Tour Eiffel, on suit le projet fou de Laurent Derobert et Estelle Delesalle qui consiste à relier les quatre racines des pieds de la Tour Eiffel qui se situeraient toutes dans l’eau, au cœur de l’Océan Indien, du Pacifique Sud, de l’Atlantique Sud et du Pacifique Nord. Pour mener à bien ce projet, quatre navigateurs ont répondu à l’appel et décidé de se lancer toutes voiles dehors dans cette équipée farfelue : Florence Arthaud, Yvon Fauconnier, Titouan Lamazou et Eugène Riguidel. Plus de détails sur cette odyssée poétique à découvrir ici !

Les Glénans, une certaine idée de la mer

Retrouvez ici la bande annonce de cette oeuvre (les droits de diffusion sur KuB sont arrivés à échéance).

Le documentaire de Clarisse Feletin met à l’honneur Les Glénans, une école de voile fondée par d'anciens résistants en 1947. Situé au large de Concarneau, l’archipel des Glénan inspira Philippe et Hélène Viannay qui décidèrent au sortir de la guerre d’en faire un centre de ressourcement dédié aux jeunes résistants. Une école de la liberté qui propose une certaine idée de l’expérience océane, de la vie communautaire basée sur la confiance à l’expérience de soi dans un milieu exigeant. Les courbes des voiliers, l'omniprésente mouette, les visages marqués par le soleil du large, tout est là !

Entre images d’archives, témoignages et épisodes contemporains, découvrez l’histoire d’un collectif unique en son genre en cliquant ici !

Maryland

Dans ce clip réalisé par Romain Daudet-Jahan, le morceau Maryland de Elephanz se pare d’influences multiples : le mythe des Amazones, Peter Pan, Jumanji, Robinson Crusoë… Lancés dans une quête fantasque, les deux frères franchissent forêt et plage pour tenter d’atteindre Maryland. Dunes, rivages et horizons bleutés offrent un cadre intemporel à cet univers imaginaire au charme électrisant.

Une épopée légère à suivre avec délice dans le clip au cours duquel on se laisse embarquer avec entrain, porté par un refrain enjoué et des flashs de sable, de vagues et d’étendues océanes. Découvrez-en plus une chronique du clip et les intentions de Romain Daudet sur la page consacrée sur KuB.

A d’Yeu Vat

Direction l’île d’Yeu dans cette chronique pleine d’humour de Patrice Gérard qui nous fait quitter le continent avec entrain ! Plein d’autodérision, le réalisateur nous embarque dans une chronique haute en couleur qui suit le quotidien iodé de cette île française hors du temps. Cette série documentaire fait écho à celle réalisée vingt ans plus tôt par Patrice Gérard sur ces mêmes insulaires.

Située au large des côtes vendéennes, la région offre des paysages différents au fil des saisons : si durant le printemps et la période estivale Yeu vit au rythme de la pêche et du tourisme, elle profite ensuite d’un huis clos exceptionnel en automne et en hiver, période où les islais se retrouvent exclusivement entre eux. Le feuilleton retrace cette vie insulaire aux spécificités uniques où la solidarité des habitants nous est exposée avec simplicité et naturel. Venez découvrir Jules, Dédé, Jacqueline et bien d’autres sur la page dédiée à la série sur KuB !

COMMENTAIRES

  • 26 mai 2019 09:53 - Eric Dripaux

    J'adore tous les docus. Comme je suis à presque 1000 bornes de Plouguerneau, mon "port d'attache" je suis souvent touché. Je suis resté scotché devant Maryland alors qu'à priori ce n'est pas mon genre de zique. Je crois que j'ai besoin de trucs cools après les matraquages...Gj