Lumière intérieure

Sous l’écorce de Jonas Marpot raconte Louis au quotidien, un barbu jovial qui traverse la cour de récré en saluant ses collègues tout comme les gamins. Louis évoque des blessures enfouies qui ont refait surface des décennies plus tard. Il a été un enfant de la DDASS. Il a su se reconstruire en travaillant le bois et en s’adressant au Sauveur, pour faire rejaillir la lumière intérieure.

Son témoignage est touchant et le réalisateur a su saisir une belle séquence de façonnage de la matière, de la buche brute à la pièce polie, sorte d’allégorie de l'accomplissement de soi. La main qui caresse le bois, le ciseau qui en détache des copeaux, et la forme qui surgit. Louis parle de communion avec le vivant, manière de faire le lien entre sa foi et son amour du bois, un matériau qui lui a appris l’humilité et l’a accompagné tout au long de son cheminement vers la sérénité.