Extinction
Et si l’extinction des espèces affectait aussi les petites cuillères, les chaussettes et les cendriers ?
Et si la prolifération des OGM faisait muter les chats en poules, les chevaux en chiens ?
C’est de ces incongruités-là que s’empare l’essai cinématographique Tout ce qui n'a pas de fin mérite une révolution, car ici la fin est proche et la révolution nécessaire. En attendant, nos deux rebelles préparent un plat aux petits oignons en l’honneur de leur invitée surprise.
TOUT CE QUI N'A PAS DE FIN MÉRITE UNE RÉVOLUTION
TOUT CE QUI N'A PAS DE FIN MÉRITE UNE RÉVOLUTION
du Collectif Makiz'art (2016 - 17')
Dans un monde post-apocalyptique, les retrouvailles d’un père et de son fils vont être perturbées par une rencontre inattendue.
>>> un film produit par le Collectif Makiz’art
De bric et de broc
De bric et de broc
Faire un film avec plein de monde sans hiérarchie, est-ce possible ?
C'est ce que nous avons tenté d'expérimenter dans notre collectif. On tire au sort qui réalise quelle séquence, le scénario passe de mains en mains, façon cadavre exquis. On demande à membre du collectif de mettre la main à la pâte avec ses compétences techniques pour créer une image, un cadre, une lumière, un décor. Puis on se réunit un week-end et on tourne.
En fin de parcours on monte, on démonte et on remonte, jusqu'à ce qu'on ait notre film.
Collectif Makiz'art
Collectif Makiz'art
Makiz’art est un collectif rassemblé autour de quelque chose qui pourrait être le cinéma, un cinéma aux formes malléables. Un cinéma engagé, fictionnel, documentaire, expérimental, animé. Un cinéma qui se pratiquerait, se réfléchirait et se transmettrait.
Et dans un collectif se trouvent des photographes, des graphistes, des techniciens, des musiciens, des supers bricoleurs, des gens qui écrivent et d’autres qui dessinent. Les rôles et places ne sont pas précis, on glisse sans crier gare d’une chose à l’autre.
On se dit quand même qu’on fera ça bien et en s’amusant. On partagera nos pratiques avec d’autres des gens qui nous ressemblent, ou pas, mais avec lesquels, par les moyens du cinéma, nous inventons quelque chose. On va voir ailleurs si on y est, on s’exporte. On élabore des concepts, on fait des films tout à coup. Et aussi plus lentement, en écrivant, tout seul, à plusieurs, en se faisant lire des bouts de textes, en se montrant des expérimentations parfois maladroites. On se retrouverait autour de cette envie de faire, de s’abstraire de l’utile et du comptant trébuchant, pour construire des territoires où l’on prend le temps, où l’on se pose des questions à plusieurs sans trouver nécessairement de réponse.
Être là, debout, solides, indépendants, avec des images et du son comme plan de résistance à tout ce qui pourrait nous enterrer vivant.
20 mai 2022 15:49 - catherine Veillon-Guilloux
Très joli film inspirant, merci vous tous,je me demande quand même où Le Fils a disparu et comment vous avez pu manger Pelote !