Un libraire
Meredith Le Dez offre le récit à la fois beau et tragique du destin de Jacques Allano, libraire briochin qui vécut et mourut de sa passion. Un libraire fait l’éloge d’un amour pur et simple : l’amour du mot. Il raconte les relations d’amitiés et le réconfort que les livres nous procurent. À travers ses lignes, Mérédith Le Dez construit son deuil, nourrit son manque en redonnant vie à ce fantôme littéraire et lui rend ainsi un hommage éternel.
Meredith Le Dez
Meredith Le Dez
Poète, écrivain, Mérédith Le Dez est née en 1973. Elle vit à Saint-Brieuc, en Bretagne. Après un CAPES et une maîtrise de lettres modernes consacrée à Luc Dietrich (Le bonheur des tristes et L’apprentissage de la ville ou Le roman de la confession), elle enseigne le français en collège et en lycée pendant dix ans. Puis elle prépare un master professionnel édition qui l’amène à créer, en 2007, sa propre maison, les Éditions MLD, et à quitter définitivement l’Éducation nationale. Elle développe pendant six ans un catalogue tourné principalement vers la littérature et la poésie qui se voit décerner quatre prix nationaux et internationaux. Elle accueille au sein de sa maison des auteurs de tous horizons, français et étrangers, de la Bretagne au Japon en passant par la Suisse et l’Algérie. En 2013, elle est contrainte de renoncer à l’aventure éditoriale.
En parallèle, depuis l’enfance – une enfance fécondée par la littérature – elle lit, elle écrit. Les thèmes qui l’inspirent sont le rapport intime, intellectuel et physique, à la langue ; la nostalgie, le désir et le manque comme terreau de l’écriture ; la construction de l’identité et l’impossibilité de véritablement trouver sa place dans un monde en crise(s).
Publiée depuis 2008 principalement chez Folle Avoine, elle reçoit en 2015 le Prix international de poésie francophone Yvan Goll pour Journal d’une guerre.
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