Né en 1957 à Dinan, Olivier Bourbeillon devient brestois à l’âge de sept ans. La ville de Brest devient au fil des années un lieu essentiel de son existence et de son évolution mais pas un lieu exclusif : ce ne serait ni vivable, ni souhaitable, souligne-t-il.
En 1983, il crée, avec la Ville de Brest, le Festival du film court dont il est le président jusqu’en 1991. Il fonde, en 1989, avec Alain Rocca, la société Lazennec Bretagne, puis, en 1999, Paris-Brest Productions qui lui permet de produire une vingtaine de courts métrages de fiction et un peu moins de documentaires et de poursuivre sa carrière de réalisateur.
À propos de La dernière journée, Olivier Bourbeillon a été marqué par le fait que les personnes qui sont devant la caméra sont devenues très rapidement non seulement des personnages, mais aussi des acteurs, double phénomène dont le cinéma porte le secret.
Quelques repères filmographiques
Le premier court : La fiancée (1983), le premier documentaire : Le manteau de papier (1988), le premier long métrage : Rêve de Siam (1992).
Depuis les années 2000, il réalise des documentaires : Le grand manège avec Claude Chabrol (2006), Une vie en forme d’arête: Boris Vian (2013), Au cœur du Télégramme (2014) et plus récemment deux films avec Jean-Christophe Spinosi et l’Ensemble Matheus: La Folle nuit Matheus (2014) et Sacrée musique (2017).
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