C’est l’image du kaléidoscope qui conviendrait le mieux pour qualifier le parcours de Rémi. Un nombre inépuisable de facettes qui, assemblées, forment l’image complète du réalisateur.
De formation technique, Rémi fait quelques réalisations « entre amis » à Lyon avant de tout quitter pour Paris. Une ville inconnue qu’il va vite apprivoiser en travaillant sur les décors de Jean-Pierre Jeunet pour Mic-Macs à tire l’arigot puis de Luc Besson, en tant qu’assistant accessoiriste, avec Les Extraordinaires aventures d’Adèle Blanc-Sec (César du meilleur décor). Rémi continue de plus belle en étant machiniste sur de nombreux tournages de longs métrages ( Il a déjà tes yeux , Dieumerci! ), des séries (Leo Matteï, brigade des mineurs , No Limit ) mais aussi des productions internationales allant de Lucy de Luc Besson à 3 Days To Kill de McG. Pour lui, être un bon réalisateur, c’est d’abord connaître les différents maillons au service de la chaîne de création d’un film et se fond ainsi avec aisance dans différents corps de métier du cinéma.
Mais Rémi ne laisse pour autant s’échapper son rêve de réalisateur. C’est ainsi qu’il met en scène en juin 2010, son premier court métrage d’envergure, La rue est vide pour Charlie, dont l’image et la musique dégagent une atmosphère et une poésie propres au jeune créateur. Il fait plus tard la rencontre de Jacky Nercessian lui permettant découvrir le genre de la comédie, avec l’écriture et la réalisation de Deux caves en sous-sol (janvier 2012). Il réalise et scénarise aussi des clips pour Malo’, Marie Reno, Memory Lake, Remingway (Clip qui a obtenu la primes à la qualité du CNC en 2012)... Et Rémi n’est pas prêt de s’arrêter...