Étoiles de la Scam
Chaque année une constellation d’étoiles enrichit le ciel du documentaire, 30 œuvres distinguées par un jury d’auteurs, des films qui nous parlent de l’état du monde, de destins personnels et collectifs, de faits du passé qui ressurgissent dans notre présent.
Regarder ces œuvres nous replonge dans le bain commun. C’est l’actualité hors du JT, c’est le réel tel qu’il est incarné sous différentes latitudes, dans différentes cultures, dans différent contextes sociaux. Un réel pétri de pauvreté et d’injustice, de quêtes et de perditions, de peurs… mais aussi et surtout d’amour.
Prenez le temps de découvrir sur KuB trois films parmi les 30 Étoiles de la Scam 2021.
une page en partenariat avec la Scam
Les Étoiles de la Scam
Les Étoiles de la Scam
Chaque année depuis 2005, 30 œuvres originales - documentaire, reportage, épisode issu d’une série, webdoc - sont gratifiées d’une Étoile par la Scam qui souhaite ainsi soutenir les auteurs dans leur diversité, encourager la créativité, l’originalité, l’authenticité, la rigueur. 30 films ambitieux sélectionnés parmi 450 candidatures, par un jury composé de cinq auteurs et autrices aux parcours remarquables, issus d’univers différents, présidé cette année par Gregory Lazarevski et composé de Feriel Ben Mahmoud, Mathilde Damoisel, Raphaël Girardot et Stéphanie Lamarré.
Programmé d’abord en automne à Paris, puis dans les régions, le festival Les Étoiles du documentaire propose des projections sur grand écran, en entrée libre, rencontres avec les réalisateurs et les réalisatrices, des espaces d’échanges pour refaire le monde.
du 6 décembre au 30 janvier
du 6 décembre au 30 janvier
Danser sa peine
de Valérie Müller (2019 - 61')
Sylvia, Litale, Sophia, Annie et Malika sont incarcérées à Marseille dans le quartier des longues peines. Pendant quatre mois, elles vont suivre l’atelier du célèbre chorégraphe Angelin Preljocaj. Elles n’ont jamais dansé. C’est l’histoire d’un projet fou, bouleversant, audacieux. Entraîner et faire danser les détenues qui se produiront hors les murs sur des grandes scènes prestigieuses, celle du Pavillon noir à Aix et au Festival international de la danse à Montpellier. Un autre regard sur la prison, le pouvoir de l’art sur l’enfermement des corps – et des esprits - et sur le processus de création.
Le monde est un théâtre
d'Anouk Burel (2020 - 52')
Thierry Dupont est acteur dans une troupe de théâtre professionnelle composée de personnes en situation de handicap : la Compagnie de l’oiseau-mouche, à Roubaix. Il nous raconte sa perception du monde et du théâtre à travers ce film dont il est le narrateur. La troupe prépare une nouvelle création dans laquelle il tient un rôle important. Thierry ne sait ni lire ni écrire mais il apprend ses textes grâce à des petits dessins. Un film poétique qui rend hommage à la créativité et au génie de ces comédiens hors du commun.
Celui qui danse
d'Olivier Lemaire (2019 - 75')
Soane a 18 ans, il vit à la campagne avec ses parents ouvriers. Mauvais élève en terminale, il se découvre une passion pour la danse à 17 ans, ce qui provoque l'incompréhension de son entourage. Il intègre le Conservatoire de Bordeaux en danse contemporaine et devient très vite l'un des meilleurs. Il faudra impérativement qu'il ait son bac s'il veut continuer à danser et devenir professionnel. C'est l'histoire d'un changement de trajectoire sociale et culturelle, d'un garçon déterminé, d'une passion et d'un rêve.
COMMENTAIRES