Le grand BaZH.art #49
YANN QUEFFÉLEC SUR L’ÎLE MOLÈNE
YANN QUEFFÉLEC SUR L’ÎLE MOLÈNE
Ce mois-ci, nous voguons en mer d’iroise pour accoster sur l’île Molène. Cette perle de moins d’un kilomètre carré est l’île principale d’un archipel posé entre le Conquet et Ouessant dans le Finistère. L’écrivain Yann Queffélec, Prix Goncourt 1985 avec Les noces barbares nous invite sur l’île de son enfance. C’est l’occasion de rendre visite à quelques-uns de ses amis fidèles. Erwan Masson, l’ancien gérant du Kastell An Daol, l’unique hôtel de Molène dont la chambre 8 a accueilli au moins trois écrivains : Henri Queffélec, Yann et enfin Florence Arthaud. Vient ensuite l’heure du déjeuner chez François Cuillandre, le maire de Brest, Molénais de père en fils. Avec Pierre Cosmao, le patron du Crabe-marteau brestois et l’ancien pêcheur Émile Masson. Ils offriront une pause gastronomique à Queffélec tout en échangeant sur la distinction entre une vraie et une fausse île. À 17 heures, il est temps de rentrer à Brest pour une visite surprise au peintre Paul Bloas dont les titans de papier ornent le port.
Librairies et pandémie
Librairies et pandémie
par Morgane Tregouet
Au-delà du débat sur les commerces essentiels ou non, la crise sanitaire aura révélé l’attachement des lecteurs pour leurs libraires de proximité. La volonté de les sauver face aux géants de la vente en ligne aura aussi chamboulé le secteur de la vente des livres, dans le bon sens ? Pour combien de temps ? Témoignages croisés de libraires indépendants bretons avec Camille Hacquard de la librairie Aux vieux livres à Chateaugiron et Alain Lamarre librairie Vent de soleil à Auray.
Paul Bloas
Paul Bloas
par Richard Bois
Ce qui frappe dans l'atelier de Paul Bloas, c'est la démesure des trois géants qui vous regardent alors que vous entrez… à l'instar de l'image mythique des colosses solitaires, c'est un repaire où ils ne sont pas alone at being alone. Chacun enfermé sur leur papier. Des esquisses sur des feuilles A4, des travaux préparatoires de plus d'un mètre et demi, ou des géants de trois mètres et demi, les personnages de Paul Bloas sont seuls. Cette omniprésence de la solitude questionne l'existence. C'est ce qui est sous-jacent dans son travail et même déjà dans l'atelier ! Car l'atelier n'est qu'un passage du processus créatif.
Ce qui constitue l'acte artistique pleinement, c'est l'installation de ces géants dans des lieux de vie, des villes, des ports, sur des murs, des pierres. C'est le lieu et le contexte qui vont dicter le mouvement que cette âme solitaire incarne, dans un marché, sur des ateliers navals, dans un désert. Le trait est rapide. Au pinceau, au fusain, comme à la craie, ça dépote ! En quelques gestes on a déjà un mouvement, une attitude, une posture. Elle va se préciser, mais ce geste premier est déjà empli de cette énergie qui occupe tout l'atelier et sera ensuite transmis au public dans la rue. À tous les publics, car c'est universel.
TU M'AVAIS DIT OUESSANT
TU M'AVAIS DIT OUESSANT
de Pierre-François Lebrun
aux éditions Le mot et le reste
une lecture de Philippe Languille et un film réalisé par Pierre-François Lebrun, à retrouver sur la page Lecture publique de KuB.
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