Enfer sur mer
Avec Thoniers dans la tempête Alain Pichon réalise un précis d’anthropologie marine sur les bateaux de travail et les conditions de vie des équipages dans la Bretagne de l’entre-deux-guerres. Son récit, à base d’archives et de travaux graphiques, nous fait entrer de plain-pied dans un quotidien aventureux, où l’excitation et la peur cohabitent.
La méga tempête de septembre 1930 y est racontée au travers des témoignages de ceux qui en sont revenus, et illustrés par des huiles sur toile. Ça marche ! On est pris avec les marins dans la nasse météorologique qui transforme la mer en enfer, progressivement saisis par l’angoisse, l’œil rivé sur les flots bouillonnants et le baromètre dont l’aiguille plonge en vibrant dans une dépression sans fond.
SEPTEMBRE 1930 - THONIERS DANS LA TEMPÊTE
SEPTEMBRE 1930 - THONIERS DANS LA TEMPÊTE
d'Alain Pichon (2020 - 68’)
Septembre 1930. Près de 300 thoniers à voile sont en pêche, en mer Celtique, au large de l’Irlande. Le 17 en fin d'après-midi, le vent forcit. Les marins commencent à s'inquiéter. Des jours et des nuits en enfer commencent. Des vents inouïs et des vagues immenses vont les submerger.
143 tableaux plongent le spectateur dans la tourmente. Il s’achève avec le retour des survivants et le drame des familles à terre.
>>> un film produit par l'Université d'Evry Paris-Saclay
Raconter la tempête
Raconter la tempête
par Sonia Scolan pour le festival Pêcheurs du Monde.
Qu’est ce qui vous a amené à réaliser un film sur cet évènement ?
L’idée a émergé au musée des Thoniers d’Étel où j'étais allé présenter mon précédent documentaire sur Port-Louis. Je revis l’espace du musée dédié à la tempête de 1930, c'est je me dis : il faut raconter ça ! Un gros défi sans une seule image d'archive. Mais bon, qui ne tente rien n'a rien !
Pourquoi avoir choisi précisément cette tempête ?
Je travaille dans un laboratoire de recherche en histoire. Mon travail est de transmettre la mémoire et la connaissance.
La valorisation historique passe souvent par des moments commémoratifs. On était proche des 90 ans de la tempête. C'était l'occasion de rendre hommage aux marins. D'autant que si cette tempête a été exceptionnelle en terme de puissance et de durée, elle l'a été surtout en termes de morts : 27 bateaux perdus corps et biens ; plus de 200 morts. Corps sans vie, corps perdus et deuil impossible. Un énorme drame collectif et un devoir de mémoire hors norme.
Qu’y-a-t-il à transmettre d’une tempête vieille d’il y a 90 ans?
Dans tous les films, il y a un message implicite.Dans le film, il y a ce que porte humainement et en lui-même l'évènement. Ici, la question de la tempête, des bateaux dans la tempête, mais surtout, avec elles, celle de la mise à l'épreuve des hommes. L’épreuve est la tempête à surmonter, et avec elle la mise à l'épreuve du lien social, le tu peux compter sur moi je ne te lâcherai pas. La fameuse devise : un pour tous, tous pour un. En mer il n’y a pas d’échappatoire, pas d’alternative. L’univers marin est extrêmement instable et potentiellement menaçant. Les hommes dépendent des éléments qui s'imposent à eux mais pas que...
Quant le navire est dans la tempête, qu’est ce que vous devez sauver en premier ? Ce n’est pas vous ! C’est le bateau, votre gage de survie. Mais pour sauver le bateau, il faut faire preuve de solidarité, de droiture et de courage. Patrons, matelots, mousses, la responsabilité devient collective, et chacun pour se sauver devra être présent aux autres. Cette solidarité est moins visible pour les terriens, pourtant elle s’impose aussi. Pour survivre quand les temps sont difficiles, l'intérêt personnel doit s’effacer au profit de la coopération et de la solidarité entre tous. Au-delà de l'émotion d'être avec ces hommes, j'y ai vu, un message d'une grande modernité par les temps qui courent...
Images d’archives, témoignages audio, illustrations et huiles sur toile ponctuent le documentaire de façon très originale. Pourquoi ce format ?
Dans mon esprit, techniquement, pour exprimer et communiquer une réalité, tout découle de la question des signes et de la manière de les utiliser.
D'un coté le signifié, ce que l’on souhaite transmettre : la réalité, la scène, ce que l'on voudrait donner à voir et à comprendre.
De l'autre, le signifiant, le signe, que l’on choisit pour le faire. Concrètement, d’abord une bande son.
En premier lieu, premiers signifiants, une question de mots pour un scénario de mots signifiants donc, où alternent le commentaire général que j'ai voulu sobre, dosé, pesé, mesuré et les voix intenses et presque intimes des marins qui témoignent tour à tour.
Ensuite une question de bruitages : un montage de signifiants là encore où on entend les bruits des ou autour des mots pour donner plus de puissance émotionnelle encore : la mer et le vent qui se déchainent peu à peu, les bateaux qui filent, puis qui souffrent, les coques qui craquent, les voiles qui frappent et se déchirent, les bateaux qui se balancent, qui chavirent, qui se retournent et les hommes, sur le pont ou à l’intérieur, presque inaudibles dont on perçoit la souffrance.
Enfin une question de musique : un montage de signifiants toujours où la musique apporte à chaque séquence ses émotions musicales spécifiques: insouciance, inquiétude, peur, tristesse, désarroi... épuisement, silence... Est venu alors le temps du docu-audio visuel.
A nouveau les mêmes questions de justesse sensible des signifiants, mais pour les images cette fois. Un travail plan par plan. Il y en a 1000 dans le story-board...
Au final, un récit de mots, de bruits, de musiques, d'images, jouant tous ensembles, hybridations de signifiants, pour mettre sans cesse le spectateur au cœur de l'histoire, y compris dans la lassitude de la souffrance. Mais je n'ai pas fait cela tout seul ! C'est un projet collectif avec 59 acteurs impliqués sur le territoire de Douarnenez à la Rochelle. Pour retrouver les rapports de mer et les témoignages de ceux qui sont revenus, collecter et numériser les archives des historiens et des partenaires, trouver des images d’archives qui collent au récit, produire les bruits, trouver les musiques, analyser, décortiquer, proposer, impliquer l'équipe par les va et vient multiples de validations tout au long du processus. Certains ont été incroyables de présence, de proposition et de soutien. Des experts dans leur domaine ! Il faut lire le générique pour leur rendre ce que je leur dois !
C'est aussi des moments de rencontres inoubliables avec des artistes exceptionnels qui nous ont offert leurs œuvres. Didier Squiban et sa Symphonie Bretagne, Fabrice Lothodé et Jérémy Simon et leur album Ster ar vuhé, Henry Kerisit et ses fameux planches de Dundée, Jean-Olivier Héron, et d’autres encore ! Serge Doceul et ses 43 tableaux de la Mer en tempête. Surtout, Jo Le Floch qui a réalisé, en quelques mois, à partir du scénario, 99 tableaux grand format des bateaux et des marins dans la tempête ! Epoustouflant ! Des cadeaux immenses pour moi, pour l'équipe, et au final pour les spectateurs !
Sans oublier travail de Anne Gaussens, la recherchiste qui nous a trouvé des images d'archives audio-visuelles incroyables !
Comment expliquer que le film suscite autant d’émotions pour le spectateur ?
Le film est le fruit d’un travail scientifique, analytique, mesuré et pesé, pour un rendu poétique : du rationnel à l’ émotionnel.
L'émotion émerge d'abord de la voix de Pascal Tocquec qui fait le commentaire général. Je l'ai enregistré en une après-midi. Un gros défit pour lui ! J'étais subjugué... Pascal avait beaucoup travaillé sur le texte mais je n'avais jamais entendu une telle maîtrise orale... Je l'écoutais faire, j'en oubliais l'enregistrement ! L'émotion émerge ensuite évidemment des voix des marins. On a l'impression qu'ils sont là, devant nous, comme si les marins sortaient tout juste du bateau. Aux voix des marins, comédiens d'un jour, j'ai donné une voix originale pour l'ambiance, le texte à lire et je leur ai demandé de dire leur texte à leur manière, avec ce qu’ils avaient à donner. Je les ai laissé faire. Beaucoup d’émotion toujours, mais en particulier avec Marc Taraud et Alain Le Meurlay qui faisaient tous les deux les voix de leur grand-père.
L'émotion émerge aussi du récit musical : celle de la longue introduction où la tension monte; celle de la tempête elle même, la lutte entre l’accordéon, mer qui menace et se déchaine, et la bombarde, bateau, qui se bat pour suivre. Saisissant ! Celle de conclusion enfin où la tristesse musicale est à son comble. L’émotion émerge enfin des tableaux de Serge et de Jo. Expressivité de la mer d’un coté, expressivité de la vie en souffrance de l’autre, dans les balancements et les mouvements incessants du montage. Au final, le spectateur est tour à tour, porté, bousculé, soulagé. Succession infernale entre attente, émotion intense, soulagement. Le spectateur est malmené, comme les marins, et finit dans une empathie extrême. Ce qu'exprime la musique du générique de fin qui résume presque tout le film. La tempête a traumatisé et marqué les esprits, mais on n'en parlait pas, trop douloureux à sortir. Le film a réveillé la mémoire en donnant à entendre des paroles intenses. A mon sens, la qualité d'un film, est avant tout la qualité du scénario et du coup la qualité des mots. Ces mots, ils étaient déjà dits et écrits et par les marins eux-mêmes ! Ils suffisaient de les respecter puis de les mettre dans les enceintes et dans la lumière des tableaux.
Alain Pichon
Alain Pichon
Natif de Lorient où il a été très impliqué dans l'économie sociale et solidaire jusqu'en 1990, Alain Pichon a été professeur en lycée professionnel puis a rejoint l'université d'Evry Val d'Essonne en 1998. Docteur en sociologie, il y est ingénieur d'études puis ingénieur de recherches. Il mène d'abord des travaux dans un laboratoire en sociologie et publie notamment Les cadres à l’épreuve : confiance, méfiance, défiance aux PUF, en 2008. Par la suite, il rejoint un laboratoire d'histoire et se spécialise en conception, direction et animation de programmes de recherche et de valorisation 3D/2D, via la réalisation de documentaires historiques.
Secousses en Finistère sud
Secousses en Finistère sud
INA >>> Images d’archives sur l’histoire du port de thoniers et chalutiers de Concarneau.
OUEST FRANCE >>> Retour sur la tempête de 1930, l’épisode le plus sombre de l’histoire d’Étel : Durant trois jours, les navires vont subir les assauts répétés d'une mer en furie.
EN ENVOR >>> La tempête de 1930 est de celles qui laissent des traces. La presse fournit à cette occasion un matériau précieux aux historiens soucieux de documenter les affres du climat sur la Bretagne et sa population. Pourtant, entre récit retranscrivant fidèlement les aléas du climat et tentation du récit sensationnaliste, il est parfois difficile de s’y retrouver.
OUEST FRANCE >>> L’association Il y a 90 ans, la tempête organise une exposition et la projection d’un film : Septembre 1930, dundées dans la tempête.
PÊCHEURS DU MONDE >>> Retrouvez ici la programmation du festival, édition 2021.
16 novembre 2022 14:08 - Alain Pichon
Bonjour .
Je réponds à Jean-François. On ne peut pas acheter ce film. Pourquoi ? Parce que c'est inutile ! Il est en ligne ici et c'est gratuit ! Merci KUB ! Brancher votre ordi sur la TV (HDMI) et installez vous dans votre salon avec au besoin de belles enceintes pour le son.
En plus, pas de déchet pour la planète !
Alain Pichon
7 novembre 2022 09:48 - LE GURUN jean françois
peut on acheter ce film ?
24 octobre 2022 21:09 - catherine Veillon-Guilloux
ça, c'est de la Vrai Poésie
merci, c'est une Histoire que l'on voudrais entendre pour s'endormir et se connaitre et savoir,
3 septembre 2022 17:08 - COUSIN Alain
Grâce au travail collectif de restitution de ce drame de la mer le film rend un hommage émouvant aux pêcheurs et conserve la mémoire de leurs conditions de vie "inhumaines" dans la période encore proche de nous de '" l'entre deux guerres". Un grand merci !
14 août 2022 16:37 - Caillon
Quand on a navigué, le réalisme que l’on découvre est pétrifiant !!…
4 janvier 2022 10:39 - Vallée
La vie de marins est très dure
Merci de nous partager leur vie
Marie-Chantal
4 avril 2021 18:55 - François Quebriac
Mon père, François Québriac , armant le thonier André-Marie CC 1738, nous a souvent relaté les terribles moments de cette tempête des 19 et 20 septembre, et l'angoisse de rentrer avec tout son équipage , au port Concarneau. Beau documentaire.
4 avril 2021 10:37 - hogrel
Très instructif. Félicitations.
3 avril 2021 14:38 - Malou
Merci pour ce film. Nous imaginons la vie de marin de notre arrière grand-père qui a péri en mer à bord d'un Dundee en 1903 à l'âge de 28 ans. Il laissait 1 veuve et 2 enfants de 1 et 4 ans, dont notre grand père.
3 avril 2021 12:44 - Bertrand Billard
excellent film très poignant et très bien réalisé félicitation Mr Alain
3 avril 2021 09:16 - Thierry POIREY
Très beau film documentaire émouvant. De très belles peintures réalistes bien mises en valeur. Commentaires en bonnes mesures et la musique juste présente mais pas pesante. A faire savoir et diffuser
2 avril 2021 17:53 - Anne Le Bolay
Riche en émotions, beau travail de restitution qui a du être un défi vu l'inexistence d'images de la tempête... Félicitations aux illustrateurs aussi !
1 avril 2021 21:50 - kermabon
Document très bien conçu et très réaliste. Que d'émotions ! Merci Alain et merci à toute l'équipe.
1 avril 2021 16:54 - Annie Québriac
Ce film évoque la tourmente vécue par mon Père qui m’en a laissé les écrits très précis. Je félicite Alain Pichon pour la reconstitution originale de cette tempête et ai été émue de la « vivre » par ce moyen.
Merci
1 avril 2021 13:28 - Marc Pointud Président de la SNPB
Superbe et passionnant ! A voir et revoir !
A quand la même démarche autour des phares en mer ? A suivre ?...
1 avril 2021 12:09 - Régine Maillard
Mon Grand-Père était au coeur de cette tempête et l'a très minutieusement décrite dans son cahier de la campagne de pêche 1930. Ce film original dans sa conception met en images judicieusement reconstituées un évènement tragique méconnu. Je le regarde toujours avec une vive émotion. Merci Alain
1 avril 2021 11:51 - Lucien Québriac
Ce film est encore plus émouvant pour moi, fils d'un valeureux patron de pêche face à une situation dantesque dont il parlait très peu. Nous avons redécouvert le rapport de cette tempête 1930 dans son carnet de bord, grâce à ce film. Son équipage et son bateau en sont sortis indemnes ! Merci à Alain Pichon et son équipe.
31 mars 2021 11:59 - guy Viau
c'est un film triste mais magnifique; encore plus poignant quand on a vécu plusieurs années en mer .
30 mars 2021 23:11 - guillerme jp
Excellent documentaire ,pathétique ,humain , fouillé,
qui a le mérite d'exister pour montrer les véritables difficultés du monde de la pêche
30 mars 2021 21:54 - Maurice
Rarement vu un film aussi prenant.
A voir absolument...
30 mars 2021 21:48 - Corinne LAMOUR
Un très beau film, très original par sa conception, qui fait tanguer vos émotions, qui vous plonge avec de magnifiques illustrations au cœur de cette terrible tempête.
30 mars 2021 14:25 - Marie-Helene Pepin
Bonjour
je trouve ce film très émouvant même si le début m'a paru un peu long. Très bonne idée que d'avoir fait vivre le témoignage des marins avec la musique et les pastels
30 mars 2021 11:14 - PERRIN Michel
En tant que coscénariste, je suis nécessairement partial. Alain Pichon a réussi à recréer l'enfer qu'ont vécu les équipages de plus de 280 thoniers, et aussi leur énorme solidarité. Et pour cela, qu'il soit remercié.
29 mars 2021 22:17 - LAETHIER Serge
Je suis émerveillé par cette reconstitution du drame de 1930. Je suis interloqué par la qualité de la transmission "vivante" de la catastrophe. Chapeau pour m'avoir fait vivre la vie des gens de la mer.
Un grand merci pour vos recherches et vos travaux pour ce montage de film.
28 mars 2021 20:04 - Elisa
Très bel hommage à des hommes courageux et valeureux.
28 mars 2021 12:10 - Sylviane Armor Orhan
Magnifique docu fiction. J'ai pu tanguer avec les marins . Belle voix off. Musique très prenante, peut être le volume pourrait être modéré dans la première partie.( Enfin j'écris ça j'écris rien, même l'écoute est genrée). Très beaux dessins. Subtil montage entre les supports archives, dessins, voix et son. Une œuvre collective . Bravo à tous, et au réalisateur Alain Pichon
27 mars 2021 10:14 - Caroline Caruelle
Très belle valorisation des archives pour un épisode historique que je découvre grâce à vous. Merci.
26 mars 2021 22:04 - de Mierry
Un film magnifique. Le réalisateur nous entraîne, à travers des peintures, dans la tourmente et le vécu de ces malheureux au milieu des éléments déchaînés. Un exploi technique et un regard très humain. La voix off est en accord parfait. Yvonne
26 mars 2021 10:37 - Alain
Très bel hommage aux marins.
Documentaire pédagogique et émouvant.
26 mars 2021 01:28 - Le Louër Françoise
Un film qui vous tient en haleine, l'ensemble des tableaux, témoignages et musique , nous mènent au cœur de cette tempête et nous font partager ces dures nuits et journées qui ont été vécues par les hommes et leurs dundees .Que d'émotions et des larmes plein les yeux. Merci et bravo.
26 mars 2021 00:46 - Gui
Bravo
Beau hommage aux marins familles et leurs beaux dundees
(technique film: fondu noir un peu répétitif )
25 mars 2021 18:59 - Gérard Dieul
Faire revivre cette tempête
Félicitations à tous pour cette belle réalisation.
Actuellement s'il n'existe plus de survivants de cette tempête de 1930, elle est restée vivante dans les familles. Le film retrace bien cette époque.
24 mars 2021 19:44 - katia Fauchoix
A voir absolument, magnifique!!!
23 mars 2021 15:14 - borde Nicole
Très bon film, très poignant et très bien construit ..
Très beaux tableaux très expressifs .
Témoignages riches en émotion .
Bravo et félicitations
22 mars 2021 22:40 - Michel GAZAGNE
Un film que tout le monde devrait voir...la vie de ces pêcheurs mise en balance lors de ces sorties où leur gagne pain, n'est jamais acquis .
22 mars 2021 22:04 - HUSSON Jocelyne
Film très fort par son sujet, l'originalité de sa forme et par les solidarités qui ont permis sa réalisation. Bravo!